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Bleus : ombres et lumières avant le Mondial

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Sans plusieurs cadres blessés, les Bleus ont été plombés par leur irrégularité durant le dernier stage avant le Mondial-2022, achevé sur une défaite 2-0 au Danemark. Si certains nouveaux ont surnagé, comme Youssouf Fofana ou Benoît Badiashile, plusieurs revenants ont peut-être vu le Qatar s’éloigner.

Un tableau tronqué

Le rassemblement de septembre devait servir de répétition générale avant la Coupe du monde (20 novembre au 18 décembre), mais la portée des enseignements a été largement amputée par la cascade d’absences.

« L’important c’est de pouvoir récupérer toutes nos forces pour dans deux mois », a résumé le sélectionneur Didier Deschamps dimanche.

Au poste de gardien, par exemple, les Français ont disputé les trois-quarts de leur stage avec le N.3 Alphonse Areola, propulsé dans la cage après le forfait de Hugo Lloris puis la blessure de Mike Maignan face à l’Autriche (2-0).

La mécanique des « pistons » Kingsley Coman et Theo Hernandez n’a pas pu être huilée non plus en l’absence des deux joueurs de couloir, et la défense était orpheline de Presnel Kimpembe et Lucas Hernandez.

Au milieu, la paire championne du monde Paul Pogba-N’Golo Kanté a aussi manqué le dernier rendez-vous avant Doha, où Pogba, engagé dans une longue convalescence et perturbé par des problèmes extrasportifs, n’est pas sûr d’aller.

Une irrégularité à gommer

Un titre probant en Ligue des nations à l’automne 2021, un mois de juin calamiteux et une rentrée en clair-obscur… Depuis un an, les Bleus peinent à trouver de la continuité dans leurs performances.

Après un enchaînement de sept victoires entre septembre 2021 et mars 2022, la France affiche un bilan beaucoup moins reluisant d’une victoire, deux nuls et trois défaites.

« L’irrégularité ? Franchement, je n’arrive pas encore à l’expliquer », a constaté le milieu Aurélien Tchouaméni. « Il n’y a pas d’excuses. On n’arrive pas encore à enchaîner, donc c’est sûr qu’il faudra faire mieux à la Coupe du monde ».

Même le nouveau joueur du Real, l’un des seuls à avoir affiché de la constance en sélection ces derniers mois, a souffert dimanche soir à Copenhague, signe que Deschamps s’avance sans certitudes vers Doha.

Mais « on a le groupe et le coach pour viser très haut », a balayé Antoine Griezmann, pour qui la défaite au Danemark « fait du bien » en piquant les Bleus au vif.

Quelques doublures qui assurent

La pluie de forfaits a débouché sur la première convocation de cinq nouveaux: Alban Lafont, Adrien Trufert, Benoît Badiashile, Youssouf Fofana et Randal Kolo Muani.

Les Monégasques Badiashile et Fofana ont probablement marqué le plus de points, avec un temps de jeu conséquent et une sérénité assez remarquée.

Pour le premier, cependant, la route vers le Mondial reste obscurcie par le retour probable de Kimpembe et Hernandez.

Quant à Fofana, il a semé des graines prometteuses aux côtés de Tchouaméni, son ancien comparse à Monaco, passant semble-t-il dans la hiérarchie devant Mattéo Guendouzi et Jordan Veretout.

Des occasions manquées

A 19 ans, Eduardo Camavinga attendait depuis deux ans un retour en sélection. Mais l’ancien Rennais a déchanté, dimanche, en se montrant trop friable face aux athlétiques milieux danois et à l’inspiré Christian Eriksen. Remplacé à la mi-temps, le joueur du Real Madrid a perdu de gros points en vue du Mondial.

« +Cama+ n’était pas dans les meilleures dispositions, ça peut arriver aussi. Cela fait un long moment qu’il n’avait pas été avec nous, là il commence le match. Ça n’a pas été le seul non plus et ça lui servira pour le futur, comme à d’autres », a pointé Deschamps après la rencontre.

D’autres espoirs de Coupe du monde se sont peut-être envolés dans le ciel de Copenhague. Dépassés au marquage et dans les duels, Dayot Upamecano et William Saliba vont devoir cravacher pour être dans la liste. Pour le joueur du Bayern Munich, ce n’est pas la première déconvenue sous le maillot bleu.

Quant à Randal Kolo Muani, Christopher Nkunku, et Adrien Truffert, leur temps de jeu a été trop limité pour qu’ils puissent se montrer. Eux aussi devront croiser les doigts pour voir Doha.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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