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Blanquer au défi d’une nouvelle rentrée sous le sceau de la crise sanitaire

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Fermer le moins possible de classes et préserver la scolarité des élèves: le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer présente jeudi la rentrée de l’année 2021-2022, une nouvelle fois chamboulée par le Covid-19, en espérant concilier ces deux objectifs.

Comme l’année précédente, la conférence de presse de M. Blanquer, en matinée, est très attendue.

Ce rendez-vous doit lui permettre de répondre aux interrogations qui planent encore sur le retour le 2 septembre dans les classes de 12,4 millions d’élèves et de 866.500 enseignants, à l’heure où la circulation du variant Delta suscite des inquiétudes pour l’école.

Pour une rentrée « la plus normale possible », le ministère a opté pour le scénario 2 (sur quatre) du protocole sanitaire, autorisant tous les élèves à être accueillis en présentiel.

Au primaire, un cas de Covid-19 dans une classe entraîne une fermeture, comme cela se faisait en fin d’année scolaire.

Au collège et au lycée, en cas de contamination dans une classe, les élèves non vaccinés ne seront pas tous contraints aux cours à distance.

Jean-Michel Blanquer n’exclut cependant pas des adaptations locales du protocole. C’est le cas pour les Antilles et dans les zones rouges de Guyane, où la rentrée a été reportée du 2 au 13 septembre en raison de la situation sanitaire « grave » qui y sévit.

Depuis l’annonce du scénario de rentrée dimanche, les voix des enseignants s’élèvent.

Pour le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, « le niveau 2 du protocole est inquiétant car il est allégé par rapport à celui du mois de juin, où le taux d’incidence était moins élevé ».

« Avec ce protocole, il y a fort à parier que l’école sera perturbée dès les premières semaines avec une forte circulation du variant Delta », s’inquiète-t-il.

Revalorisation

Outre le volet sanitaire, Jean-Michel Blanquer est attendu sur la question des salaires des professeurs. Il doit détailler jeudi la nouvelle hausse de 245 millions d’euros en 2022 annoncée fin mai.

Selon les syndicats reçus mercredi soir par le ministre, « des primes allant de 57 euros nets par mois pour les plus jeunes à 29 euros pour les milieux de carrière » a été validée pour l’année prochaine.

Le ministre avait avancé fin mai un objectif: « Arriver le plus vite possible à 2.000 euros net par mois pour les professeurs les plus jeunes ».

Cette rentrée marque aussi la dernière ligne droite de Jean-Michel Blanquer à la tête de l’Education nationale en cette fin de quinquennat, après quatre années et trois mois passés rue de Grenelle, l’un des plus longs parcours de l’histoire à ce poste.

Après trois ans de réformes menées tambour battant, qui lui ont aliéné une partie du corps enseignant, le ministre, reconduit à son poste il y a un an avec un périmètre élargi, va devoir à nouveau gérer une rentrée délicate.

« Le bilan du ministre Blanquer selon lui sera une école en profonde transformation et sur la bonne voie. Selon les personnels, le bilan sera une école profondément bousculée et des métiers en perte de sens où il faut faire vite avec des instructions descendantes qui s’empilent et se heurtent à un réel différent des discours », a regretté Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa.

Selon M. Crochet, ce ministre « décrit comme venant de la société civile a été d’emblée un ministre tout à fait politique et sachant complètement maîtriser son discours sur l’école, que je décris comme un discours de reprise en main de l’école ».

« La campagne présidentielle va vite démarrer après la rentrée et il faut absolument que l’école soit au coeur des débats », estime pour sa part Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire.

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Les aides familiales vont se durcir en fonction du temps de résidence en France

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Les aides familiales vont se durcir en fonction du temps de résidence en France

Un décret paru au Journal officiel stipule que la résidence en France devra désormais dépasser neuf mois pour bénéficier de certaines prestations familiales, dans le cadre d’une lutte accrue contre la fraude sociale.

Le gouvernementa pris des mesures pour durcir les conditions d’accès à certaines aides familiales. Selon un décret paru au Journal officiel ce dimanche 21 avril, à partir de l’année 2025, il sera nécessaire de résider en France pendant plus de neuf mois au cours de l’année civile de versement, contre six mois actuellement, pour pouvoir prétendre à certaines prestations familiales telles que les allocations familiales et la prime à la naissance d’un enfant. Cette règle s’étendra également aux personnes âgées souhaitant bénéficier du minimum vieillesse.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de lutte contre la fraude sociale engagé par le gouvernement. Bien que la fraude aux aides sociales ait été évaluée à 2,8 milliards d’euros selon les données de la Cour des comptes entre 2018 et 2020, elle reste nettement inférieure à la fraude aux cotisations sociales non versées par les employeurs aux Urssaf, estimée à 8 milliards d’euros.

Il est important de noter que certaines aides, telles que la protection universelle maladie, ne sont pas concernées par cette mesure.

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Les agriculteurs redoutent le retour du gel : les récoltes menacées par le froid

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Les agriculteurs redoutent le retour du gel : les récoltes menacées par le froid

La météo capricieuse met en péril les cultures alors que les températures chutent brutalement.

Le retour du froid suscite l’inquiétude parmi les agriculteurs français, qui redoutent les conséquences dévastatrices du gel sur leurs récoltes. Les variations météorologiques de ces dernières semaines ont un impact dramatique sur l’agriculture, avec des températures nocturnes approchant parfois le point de congélation dans certaines régions.

Alors que les semaines précédentes ont été marquées par des conditions estivales et des pluies bienvenues pour la croissance des plantes, le froid soudain menace désormais les bourgeons précoces. Pour les agriculteurs, cette situation est critique : la perte de la récolte est une éventualité redoutée. Un producteur, exprime son angoisse en déclarant : « Le risque, c’est de perdre la récolte entièrement. Nous ne pouvons qu’espérer que les températures ne descendent pas davantage. »

Face à cette menace, certains agriculteurs ont recours à des solutions coûteuses, telles que l’utilisation de bougies entre les rangées de vignes pour maintenir une température minimale la nuit. Cependant, ces méthodes ne garantissent pas une protection totale contre le gel. Les éoliennes, qui permettent de faire descendre de l’air chaud sur les cultures, offrent également une alternative, mais leur efficacité est limitée dans le temps.

Les prévisions de Météo France ne laissent que peu d’espoir aux agriculteurs, avec des températures froides persistantes prévues jusqu’au samedi 27 avril. De plus, de la pluie est annoncée sur la majeure partie du territoire jusqu’au vendredi 3 mai, prolongeant ainsi la période critique pour les cultures.

Dans ce contexte, l’incertitude règne dans les milieux agricoles, alors que les agriculteurs redoublent d’efforts pour protéger leurs récoltes contre les caprices du temps.

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La Poste lance des bureaux de poste itinérants pour dynamiser sa présence dans les zones rurales

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La Poste lance des bureaux de poste itinérants pour dynamiser sa présence dans les zones rurales

Des camions jaunes sillonnent les territoires isolés pour offrir des services postaux, bancaires et numériques aux habitants des régions éloignées.

La Poste lance une initiative ambitieuse pour renforcer sa présence dans les zones rurales françaises en introduisant des bureaux de poste itinérants sous forme de camions jaunes. Cette nouvelle approche vise à revitaliser un concept historique de La Poste datant des années 1960-70, où les célèbres fourgons jaunes de Citroën allaient à la rencontre des Français sur leurs lieux de travail et de loisirs.

L’expérimentation débutera le vendredi 19 avril à Champosoult (Orne) et se déploiera dans trois départements – l’Orne, la Creuse et la Haute-Marne – le mardi 23 avril, puis dans le Gers et le Jura le samedi 27 avril. Cinq camions jaunes Renault Trucks Masters sillonneront les routes pendant un an, couvrant 40 communes et touchant environ 13 000 habitants.

Avec un budget d’un million d’euros, cette initiative comprend une gamme de services accessibles aux usagers, notamment l’achat de produits postaux, l’affranchissement de lettres et de colis, la souscription à des services téléphoniques et Internet, ainsi que des opérations bancaires pour les clients de la Banque Postale. Il sera également possible de prendre rendez-vous avec un conseiller bancaire pour les particuliers et les professionnels.

Nathalie Collin, directrice générale adjointe de La Poste, a expliqué à Ouest-France que bien que les retraits de liquide ne soient pas possibles, sauf dans le camion circulant dans la Creuse, La Poste teste néanmoins cette fonctionnalité dans un souci d’innovation et de service accru aux usagers. Elle a souligné que l’installation de distributeurs de billets dans les camions représente un défi technique et de sécurité, mais La Poste est déterminée à explorer cette possibilité, même si elle implique des coûts supplémentaires liés à la sécurité.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de La Poste de moderniser ses services et de répondre aux besoins des populations rurales en offrant un accès amélioré aux services postaux, bancaires et numériques, tout en préservant le lien social et économique dans les régions éloignées.

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