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Société

Bayrou et l’affaire Bétharram : sa fille lève le voile sur une rencontre controversée avec un juge

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L’épouse du ministre confirme une discussion secrète en 1998, contredisant la version initiale de son père, qui avait nié avant de se raviser.

La fille de François Bayrou a apporté un éclairage nouveau sur un épisode sensible lié à l’enquête concernant des violences sexuelles au sein de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram. Elle a affirmé que son père avait bien rencontré le juge Christian Mirande en 1998, alors que ce dernier instruisait une affaire de viol impliquant un religieux. Cette révélation, diffusée dans un média en ligne, contredit les premières déclarations du chef du gouvernement, qui avait initialement nié cet échange avant d’admettre une discussion informelle, justifiée par leur proximité géographique.

Selon son témoignage, François Bayrou lui aurait demandé de garder le silence après cette entrevue, évoquant le secret de l’instruction. Les échanges auraient porté sur le religieux mis en cause, le père Carricart, alors incarcéré. L’entourage du Premier ministre minimise ces déclarations, soulignant qu’elles ne remettent pas en cause sa version : une simple conversation entre voisins, sans ingérence dans la procédure.

Pourtant, certains élus y voient la preuve d’une immixtion dans une affaire judiciaire, violation présumée du secret de l’instruction. Un ancien gendarme ayant travaillé sur le dossier a également rapporté des pressions supposées exercées par l’intermédiaire du parquet, ce que Bayrou dément catégoriquement.

Parallèlement, la fille du ministre a partagé son propre vécu traumatique au sein d’une structure liée à la congrégation de Bétharram, renforçant les interrogations sur l’étendue des dysfonctionnements. François Bayrou, convoqué prochainement par une commission d’enquête parlementaire, devra s’expliquer sur ces contradictions persistantes. Entre défense de son intégrité et accusations d’opacité, l’affaire continue d’alimenter les débats.

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