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ArcelorMittal : le gouvernement écarte toute nationalisation malgré la crise sociale

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Face aux suppressions d’emplois dans la sidérurgie, l’exécutif privilégie la voie des investissements plutôt qu’un rachat par l’État.

Le ministre en charge du secteur industriel a fermement exclu l’option d’une reprise publique du géant métallurgique ArcelorMittal, malgré les récentes annonces de restructuration touchant 600 emplois sur le territoire national. Lors d’une intervention médiatique, il a estimé que cette mesure radicale ne constituait pas une solution adaptée à la situation actuelle.

Selon lui, la priorité doit porter sur des projets industriels concrets, notamment via la modernisation des outils de production et la transition écologique des sites. Le complexe de Dunkerque bénéficierait ainsi d’un soutien public de 850 millions d’euros pour décarboner ses activités. Le ministre insiste sur le caractère stratégique de cette filière, cruciale pour de nombreux secteurs comme l’automobile ou l’aéronautique.

La bataille contre la concurrence internationale, particulièrement chinoise, représente un autre volet du plan gouvernemental. Bruxelles est pressée d’adopter des mécanismes protectionnistes plus stricts, avec une révision des quotas d’importation prévue prochainement. L’objectif affiché : rétablir des conditions de marché équitables pour permettre aux acteurs européens de maintenir leur compétitivité.

Cette position officielle intervient dans un contexte tendu, où syndicats et élus locaux réclament des actions plus fermes pour sauvegarder l’emploi industriel. Le ministre reconnaît l’urgence à agir, mais maintient son opposition à toute prise de participation étatique dans le capital du groupe sidérurgique.

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