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A Brest, Macron au contact de mousses pour ses voeux aux armées

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Emmanuel Macron va rencontrer mardi des mousses, ces jeunes ados s’engageant dans la marine, et monter à bord d’une frégate à Brest pour présenter ses voeux aux armées, axés cette année sur la formation et l’égalité des chances.

Comme le veut la tradition, le chef de l’Etat profitera de cette cérémonie pour faire un tour d’horizon des grands défis militaires de 2021, de l’intervention au Sahel aux enjeux budgétaires, alors que des voix de plus en plus nombreuses s’interrogent en France sur la poursuite de l’opération Barkhane huit ans après le début de l’intervention militaire antijihadistes.

L’exécutif réfléchit à alléger le nombre de soldats engagés, actuellement autour de 5.100. Mais le chef de l’Etat ne devrait pas faire d’annonces sur ce sujet à Brest, selon son entourage, à l’approche d’un sommet avec ses homologues du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), prévu en février à N’Djaména.

Emmanuel Macron est attendu en début d’après-midi dans la principale base navale sur la côte atlantique, qui accueille notamment les sous-marins nucléaires.

S’il avait embarqué à bord de l’un de ces fleurons de la flotte française en 2017, Emmanuel Macron visitera cette fois le Centre d’instruction navale, un immense bâtiment dominant la rade de Brest qui regroupe trois écoles et deux centres de formation continue.

L’objectif est, selon l’Elysée, de saluer « l’excellence de la formation dans les armées, portant une promesse républicaine d’égalité des chances et de progression au mérite », deux principes que tente de mettre en valeur le chef de l’Etat depuis son élection.

La base brestoise accueille notamment l’Ecole des mousses, qui forme chaque année quelque 220 jeunes de 16 à 18 ans souhaitant s’engager dans la Marine dès la troisième ou la seconde. Ils suivent à la fois une formation militaire et maritime et un enseignement classique dispensé par l’Education nationale. Avec, à la clé, un contrat de quatre ans avec la Marine.

Pour certaines de ses recrues, en situation d’échec scolaire, cette école joue un rôle d’intégrateur, à l’instar du ministère des Armées qui recrute plus de 20.000 jeunes par an (26.000 en 2020) et revendique son rôle d' »escalier social ».

Les armées, premier recruteur de France chez les 17-30 ans en quête d’un premier emploi, proposent plusieurs dispositifs à vocation sociale, comme le service militaire volontaire (SMV) ou le service militaire adapté (SMA), destiné aux jeunes d’Outre-mer.

Les ravages économiques et sociaux liés à la crise sanitaire du Covid-19 pourraient bien renforcer leur attractivité.

Moyens financiers maintenus

Après cette visite, Emmanuel Macron montera à bord de la frégate multifonctions Bretagne à la rencontre de son équipage, avant de rejoindre la Préfecture maritime en présence de la ministre des Armées Florence Parly, de la ministre déléguée Geneviève Darrieussecq et des principaux gradés, dont le chef d’état major François Lecointre.

Au cours de son discours des voeux, le chef de l’Etat devrait faire le bilan militaire de 2020, notamment en rendant hommage aux soldats morts au combat, et se projeter sur les enjeux de 2021.

Emmanuel Macron entretient désormais des relations apaisées avec l’armée après un début de quinquennat houleux marqué par le départ tonitruant du général Pierre de Villiers en 2017.

« Comptez sur moi, je tiendrai le cap », avait-il affirmé en juillet dernier pour rassurer les militaires sur le maintien des moyens financiers accrus promis dans le cadre de la Loi de programmation militaire 2019-2025, malgré le choc économique provoqué par la crise du Covid-19.

Le budget 2021 des Armées s’élève à 39,2 milliards d’euros, en hausse pour la troisième année consécutive (+4,5% sur un an).

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Faits Divers

Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l’arme blanche, l’assaillant interpellé

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Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l'arme blanche, l'assaillant interpellé

Une attaque au couteau et au marteau a fait un mort et deux blessés samedi soir à Paris, près de la Tour Eiffel. L’assaillant, un jeune Français connu pour radicalisme, a été interpellé.

Un drame en plein cœur de Paris. Un assaillant a tué un touriste allemand à coup de couteau, avant de blesser deux autres personnes au marteau tout près de la Tour Eiffel, samedi 2 décembre aux alentours de 21h entre les XVe et XVIe arrondissements de la capitale. Le suspect a été interpellé par les forces de l’ordre puis placé en garde à vue.

L’auteur, un jeune Français né en 1997 en région parisienne, était connu pour radicalisme et avait été condamné à cinq ans de prison pour avoir projeté un attentat en 2016. Il présente également des troubles psychiatriques, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Une vidéo de revendication a par ailleurs été postée sur les réseaux sociaux. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête.

L’attaque s’est passée peu après 21h dans un quartier prisé des touristes Paris, à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel, entre le quai de Grenelle et le pont de Bir Hakeïm, dans les XVe et XVIe arrondissements. L’assaillant s’en est d’abord pris à un couple de touristes allemands. « Le mari est décédé sous les coups de couteau », selon le récit livré par Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur place. L’épouse, elle, a eu la vie sauve « grâce à un chauffeur de taxi qui semble être intervenu », a ajouté le ministre.

Quatre policiers, rapidement dépêchés sur place, poursuivent alors l’assaillant à pied. Ils tentent une première interpellation mais l’assaillant, « les mains dans son par-dessus », les menace de porter des explosifs, selon Gérald Darmanin. Le suspect continue son échappée et agresse alors deux autres personnes, avant d’être interpellé près d’un square après deux coups de taser.

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France

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti reconnu « non coupable » et relaxé par la CJR

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Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti reconnu "non coupable" et relaxé par la CJR

La Cour de Justice de la République déclare le ministre de la Justice « non coupable » dans un procès historique.

La Cour de Justice de la République (CJR) a annoncé aujourd’hui la relaxe du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, dans le cadre de l’accusation de prise illégale d’intérêts. Cette décision marque un tournant dans la carrière politique du ministre, qui peut désormais poursuivre son action au sein du gouvernement.

La CJR, composée en majorité de parlementaires, a choisi de ne pas suivre les réquisitions de l’accusation qui avait demandé une peine d’un an de prison avec sursis lors de ce procès historique impliquant un ministre de la Justice en exercice.

Me Jacqueline Laffont, l’avocate d’Eric Dupond-Moretti, a exprimé sa satisfaction suite à la décision de la CJR : « C’est ce que l’on espérait, c’est ce que le droit dictait. C’est évidemment une satisfaction, une émotion énorme (…). La Cour de justice de la République a jugé que le ministre de la Justice était innocent. »

Son autre avocat, Me Rémi Lorrain, a ajouté : « Cette décision confirme également s’il en était encore besoin que Eric Dupond-Moretti n’a jamais souhaité, à aucun moment, se venger contre quiconque. »

Pendant la lecture de la décision qui a duré une vingtaine de minutes, le ministre de la Justice, âgé de 62 ans et vêtu d’un costume sombre, est resté impassible. Après l’annonce de sa relaxe, il a quitté le palais de justice sans faire de déclarations à la presse et s’est rendu à l’Élysée, où il a été reçu par le président Emmanuel Macron.

L’acquittement d’Eric Dupond-Moretti suscite déjà des réactions politiques, avec les députés du groupe La France insoumise (LFI) appelant à la suppression de la CJR, qualifiée de « juridiction d’entre-soi systématiquement partiale ».

Le président de la CJR, Dominique Pauthe, a souligné que « à aucun moment » Eric Dupond-Moretti n’avait exprimé « une animosité, un mépris ou un désir de vengeance » envers les magistrats qu’il avait critiqués lorsqu’il était avocat et contre lesquels il avait ouvert une enquête administrative en tant que ministre de la Justice.

La CJR a estimé que bien que le ministre se soit trouvé dans une « situation objective de conflit d’intérêts » en ordonnant des enquêtes administratives contre les magistrats critiqués, il n’avait pas « la conscience suffisante » de « s’exposer à la commission d’une prise illégale d’intérêts ». De plus, il n’était pas établi qu’il avait été averti d’un tel risque avant d’ordonner ces enquêtes.

Eric Dupond-Moretti a maintenu sa position selon laquelle il avait laissé derrière lui ses différends avec les magistrats et qu’il était concentré sur la réussite de son ministère. Sa relaxe met fin à un procès inédit qui avait vu le ministre se défendre lui-même avec conviction, tout en continuant d’exercer ses fonctions ministérielles.

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

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