Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

Mondial de hand: l’heure de la moisson pour les Bleus

Article

le

mondial-de-hand:-l’heure-de-la-moisson-pour-les-bleus

La médaille est en vue: sortie du brouillard, l’équipe de France de handball peut rallier sa première finale d’un grand rendez-vous depuis 2017 en cas de victoire sur la nouvelle génération suédoise vendredi (17h30) en demi-finales du Mondial au Caire.

Quand Guillaume Gille, au lendemain d’un second match sans succès face à la Serbie (26-26) le 9 janvier avant le coup d’envoi du Mondial-2021, avait été interrogé sur les objectifs français pour la campagne égyptienne, le sélectionneur avait enveloppé sa réponse de plusieurs couches de mesure: « pouvoir prétendre à se bagarrer pour la distribution des médailles ».

« Il est permis et autorisé de rêver », avait ajouté Gille.

Trois semaines plus tard, les Bleus rêvent plus que jamais, présents au rendez-vous des demi-finales comme depuis 30 ans maintenant, exceptions faites de 1999 et 2013, quand ils s’étaient arrêtés en quarts.

Un an après la piètre élimination au premier tour de l’Euro et l’éviction du sélectionneur Didier Dinart, remplacé par son adjoint Gille, l’équipe de France s’est joliment redressée en ralliant le dernier carré avec sept succès en autant de matches.

Avec des prestations impeccables face à la Norvège (28-24) ou le Portugal (32-23), ou dans la douleur comme mercredi en quarts face à la Hongrie (35-32 après prolongation).

« Si en début de compétition, on nous avait dit qu’on se qualifierait pour les demi-finales, on aurait signé tout de suite », a commenté Ludovic Fabregas à chaud. « Il ne faut pas oublier qu’on vient du chapeau 3, on est peut-être l’équipe un peu surprise. »

Favoris par expérience

De là, le paradoxe: si la France est la seule équipe du carré final non tête de série sur la ligne de départ, elle sera bien la favorite face à une équipe suédoise jeune et inexpérimentée.

Lucas Pellas (25 ans), Alfred Jönsson (22 ans) ou Valter Chrintz (20 ans) n’ont encore jamais connu de podium international et le contraste sera frappant avec les neuf médailles d’or autour du cou de Michaël Guigou, 39 ans ce jeudi et sauveur des Bleus en première période (6 buts) face aux Magyars.

Le collectif a fait le reste en fin de match, et c’est ce qui fait, après l’expérience, « la force de notre équipe: tout le monde est capable de faire la différence », fait remarquer l’ailier gauche. « On a un banc que peut-être personne – à part l’Espagne ou le Danemark – n’a, en termes de rotation. »

Autre point fort, souligné par Dika Mem: les huit buts français marqués en attaque rapide, contre quatre seulement pour les Hongrois. « La montée de balle, tous ces petits buts faciles, ça doit être notre force », a insisté l’arrière droit.

Oublier 2018 et 2019

Pour autant, cette avant-dernière marche a encore tout d’un nouveau piège. Surtout si l’artilleur Timothey N’Guessan (adducteurs) et le patron de la défense Luka Karabatic (abdominaux) manquent à l’appel comme le redoute le staff.

Si son nouveau sélectionneur Glenn Solberg l’a profondément rajeunie, l’équipe suédoise possède avec son gardien Andreas Palinka, son ailier gauche Hampus Wanne, le demi-centre Jim Gottfridsson et le pivot Max Darj quelques joueurs d’expérience, vice-champions d’Europe en 2018.

Un an après leur dernier sacre mondial à Bercy, cet Euro-là avait marqué le début du déclin des Français, dominés en demi-finale par l’Espagne (27-23). Au Mondial 2019 au Danemark, ils avaient calé au même stade, surclassés par le pays hôte (38-30) et futur champion.

« Il y a deux ans et trois ans, on a fait le dernier carré et à chaque fois, on a pris une volée en demi-finale », alerte Valentin Porte. « Maintenant, j’aimerais qu’on arrive à passer à la vitesse supérieure et à retrouver cette grinta sur une demi-finale pour aller chercher une finale, chose qui n’a pas été faite depuis très longtemps. »

« Très longtemps » à l’échelle française, c’est-à-dire quatre ans. Une éternité pour une équipe qui s’était habituée à tout rafler (4 Mondiaux, 3 Euros et 2 JO) en l’espace d’une décennie (2006-2017).

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sports

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

Article

le

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

Lire Plus

Sports

Paris 2024 : La flamme est éteinte

Article

le

Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

Lire Plus

Sports

Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

Article

le

Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

Lire Plus

Les + Lus