Sports
XV de France: de grandes ambitions à confirmer d’entrée en Italie
Après la deuxième place, le titre? Révélation de l’édition 2020, le XV de France à la sauce Fabien Galthié repart à la conquête du Tournoi des six nations avec de grandes ambitions samedi (15h15) à Rome face à l’Italie.
Sur le papier, le duel au stade olympique est le plus aisé. La Nazionale n’a plus gagné un match dans la compétition depuis février 2015 et empilé 27 défaites de rang!
Mais les Bleus ne s’étaient pas amusés l’an passé au Stade de France contre ces mêmes Italiens. Une victoire (35-22), certes, avec le bonus à la clé. Mais un écart de points insuffisamment soigné. Et l’Angleterre avait remporté le gros lot à la fin, grâce à un meilleur goal average général.
Sous la menace du coronavirus, les Français ont préparé studieusement cette entrée en matière, coup d’envoi de leur conquête d’un premier Tournoi depuis 2010, dans leur bulle niçoise pendant près de deux semaines. Pas question de revivre le même scénario que l’an passé à Saint-Denis où, après le succès inaugural face au XV de la Rose (24-17), la victoire contre les Italiens avait laissé une impression mitigée.
Pas question surtout de prendre de haut les Azzurri, emmenés par un jeune ouvreur de 20 ans, le talentueux Paolo Garbisi. « Ils n’attendent qu’une chose, c’est qu’on les sous-estime », a prévenu le N.8 français Gregory Alldritt, remis à temps d’une arthroscopie d’un genou pour le séjour dans la « Ville éternelle ».
Le virus rôde
Si le Tournoi commence bien à la date prévue, après des inquiétudes causées par la résurgence du Covid-19, le sélectionneur Galthié a dû gérer quelques imprévus. Les blessures de trois de ses titulaires, l’insaisissable Virimi Vakatawa (genou) considéré comme l’un des meilleurs centre du monde, l’ouvreur Romain Ntamack (mâchoire) et le troisième ligne François Cros (pied droit). Des habituels remplaçants – Camille Chat, Demba Bamba, Thomas Ramos – aussi sont forfaits.
Et il a dû abaisser son groupe de 42 joueurs – 37 sélectionnables plus cinq partenaires d’entraînement – à 31 pendant la préparation pour limiter les allers-retours avec les clubs et les risques d’infection. Cette règle vaut jusqu’à la fin du Tournoi, le 20 mars.
Car le virus rôde. Le deuxième ligne Thomas Lavault n’a pas pu intégrer le cocon des Alpes-Maritimes après un test positif. Et les contaminations dans les rangs du Stade toulousain, grand fournisseur d’internationaux, ont fait craindre le pire.
Mais après plusieurs tests négatifs, le capitaine Charles Ollivon et ses partenaires sont dans les clous pour ce troisième duel franco-italien en moins d’un an.
Les Azzurri étaient repassés par la case Stade de France fin novembre lors de la Coupe d’automne des nations. Et la sélection française, privée son équipe-type en raison d’un accord convenu avec les clubs, s’était imposée sans bavure (36-5). Huit jours avant de faire vaciller les vice-champions du monde anglais, en finale à Twickenham (défaite 22-19 a.p.), toujours avec une équipe bis.
Dulin et Villière grands gagnants
L’arrière expérimenté Brice Dulin, de retour à son meilleur niveau à 30 ans, et l’ailier Gabin Villière (2 sélections) sont les grands gagnants de la rotation contrainte et forcée de l’automne. A Rome, Dulin est préféré à Anthony Bouthier, non retenu, et Villière accompagnera sur les ailes Teddy Thomas, au détriment de Damian Penaud, de retour mais sur le banc.
« C’est très difficile d’entrer dans l’équipe. Il y a beaucoup d’émulation (et) des joueurs sont en place et très présents », a expliqué Galthié.
De son côté, Franco Smith a effectué huit changements dans son XV par rapport au dernier déplacement en France et tente quelques paris. Ceux, notamment, de lancer le centre d’origine argentine Ignacio Brex, éligible au maillot de la Nazionale depuis novembre, et de titulariser en N.15 Jacopo Trulla, 20 ans, pour pallier le forfait de l’arrière des Wasps Matteo Minozzi.
Avec l’espoir de faire mieux qu’au Stade de France. Et surtout d’éviter une nouvelle cuillère de bois.
Sports
JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.
Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.
Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.
La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.
Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.
La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.
France
Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo
Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.
Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.
La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.
Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.
Madame Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail mais a un avis pour les autres.
Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! https://t.co/LinbGJ0FZM— Clement Beaune (@CBeaune) November 23, 2023
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.
#JeuxOlympiques&Paralympiques: Nous serons prêts avec @ratp @SNCFVoyageurs & @optile_idf. Je remercie tous leurs agents de leur mobilisation depuis des mois pour être à la hauteur! C’est un immense travail collectif qui ne devrait pas être dénigré par une maire absente @CBeaune https://t.co/sOU4HZLW5C
— Valérie Pécresse (@vpecresse) November 23, 2023
Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.
Sports
Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce
Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.
En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.
La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.
Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.
Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.
Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.
Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.
Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.
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