La bataille pour la direction du parti LR s’intensifie. Les deux poids lourds, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, ont officialisé leurs candidatures, soutenus par des parrainages massifs et des appuis politiques de premier plan.
La course à la présidence des Républicains prend un tour décisif. Laurent Wauquiez, chef des députés LR à l’Assemblée nationale, et Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, ont déposé leurs candidatures mardi dernier, respectivement soutenus par des réseaux influents au sein du parti. Cette étape marque le début d’une compétition interne qui promet d’être serrée, avec des enjeux majeurs pour l’avenir de la droite française.
L’équipe de campagne de Laurent Wauquiez a annoncé avoir récolté 7.150 parrainages, ainsi que le soutien de 52 parlementaires. Ces chiffres, communiqués sur la plateforme X, témoignent d’une mobilisation importante en sa faveur. De son côté, Bruno Retailleau, par l’intermédiaire de son directeur de campagne Othman Nasrou, a affirmé bénéficier du soutien d’une centaine de parlementaires et de plusieurs milliers d’adhérents. Ces déclarations illustrent la forte dynamique qui entoure les deux candidats.
La haute autorité du parti est désormais chargée de vérifier la validité des candidatures. Pour être éligibles, les postulants doivent avoir obtenu au moins 1 % des parrainages d’adhérents à jour de cotisation, répartis dans au moins quinze fédérations départementales différentes. Cette règle vise à garantir une représentativité nationale et à éviter une concentration excessive des soutiens dans une seule région.
Les militants des Républicains seront appelés à trancher lors d’un congrès prévu les 17 et 18 mai prochains. En attendant, les soutiens continuent de s’exprimer. Après Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, c’est au tour de Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, d’apporter son appui à Bruno Retailleau. Dans un entretien accordé au Parisien, elle a souligné les qualités du ministre de l’Intérieur, renforçant ainsi sa position dans cette course à la direction du parti.
Cette élection interne s’annonce comme un moment clé pour les Républicains, qui cherchent à se réinventer après une série de défaites électorales. Les choix des militants détermineront non seulement la future direction du parti, mais aussi son orientation politique dans les années à venir.