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Vendée Globe: Ruyant reprend les devants

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Le skipper Thomas Ruyant a retrouvé la place de leader sur le Vendée Globe, mardi, au trente-septième jour de course, profitant des pépins de Charlie Dalin, relégué à la troisième place après avoir tenu le premier rôle pendant trois semaines.

Ruyant (LinkedOut) a repris la course en main après l’avoir laissée le 23 novembre à Dalin (Apivia). Ruyant connaissait alors des ennuis techniques en haut du mât avant de constater une fissure importante dans l’un de ses foils (appendice latéral qui permet au voilier de voler).

C’est désormais au tour de Dalin de subir une avarie et de laisser la première place à son rival.

« Je suis désolé pour Charlie », a souligné Ruyant, cité par son équipe. « J’ai été surpris de le voir ce matin (mardi) quasiment arrêté. Mais je ne vais pas ralentir. Je me suis battu pour être là où je suis aujourd’hui. Les prochaines heures sont propices à la vitesse, tandis que derrière, le groupe de chasse bute dans l’anticyclone. Je ne m’emballe pas. Je garde la tête froide, mais je suis content de me retrouver en tête après un demi-tour du monde ».

Le marin nordiste, engagé dans son deuxième Vendée Globe, navigue actuellement le long de la zone des glaces, très au large de la Tasmanie, au sud de l’Australie. Il est suivi de très près par Yannick Bestaven (Maître Coq IV), qui se tient à 9 milles nautiques (17 km), au classement de 14h00 GMT (15h00 de Paris).

Dalin répare

Le duo de tête avance vers l’océan Pacifique à bord de ses bateaux « volants ». Le « foiler » de Ruyant est de toute dernière génération (sorti des chantiers en septembre 2019), celui de Bestaven d’ancienne génération (mis à l’eau en mars 2015).

Même si le monocoque de 18 mètres de Ruyant est amputé de la partie haute du foil bâbord, le navigateur ne lâche rien, malgré la pression de Bestaven, qui entend bien prendre les commandes.

« Yannick va très vite. Il est très bien revenu ces derniers deux jours, qui étaient très favorables aux foilers, avec un angle au vent et un état de mer propices à bien utiliser ces appendices. Je ne suis malheureusement pas sur le bon côté », a indiqué Ruyant qui compense du mieux qu’il peut. « Ce n’est pas de la navigation en vol mais cela me permet de m’accrocher ».

Ruyant a hâte de découvrir le Pacifique. Lors de sa première participation au Vendée Globe il y a quatre ans, il avait été contraint à l’abandon au sud de la Nouvelle-Zélande.

Ce sera également une découverte pour Bestaven, engagé pour la deuxième fois sur le Vendée Globe mais dont la première participation avait tourné court en 2008 à la suite du démâtage de son bateau, moins de deux jours après le départ.

Ce sera aussi un terrain de jeu inconnu pour Dalin, qui pour l’instant a l’esprit ailleurs que dans le Pacifique.

Le Normand de 36 ans répare son voilier depuis lundi soir et la découverte d’une avarie. « L’avarie observée ne semble pas liée à un choc avec un ofni (objet flottant non identifié) car le foil bâbord est intègre. Elle concerne sa cale basse (jonction entre le foil et le bateau) qui est endommagée », a annoncé son équipe.

Dalin, architecte naval de formation, a été très impliqué dans la conception de son bateau – aux côtés de l’architecte Guillaume Verdier (qui est également le concepteur du foiler de Ruyant) – et devrait être en mesure de soigner sa machine du mieux possible.

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France

Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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Équipe de France de Football, signe le plus large succès de son histoire

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Équipe de France de Football, signe le plus large succès de son histoire

Les Bleus ont vécu une soirée quasi-parfaite hier à Nice, lors de leur victoire contre Gibraltar (14-0). Il est cependant difficile d’en tirer des enseignements pour l’avenir.

Cette victoire écrasante de l’équipe de France contre Gibraltar (14-0) lors du match du 18 novembre à Nice représente un moment historique pour le football français. La satisfaction du devoir accompli se ressent chez les joueurs et le staff, avec une reconnaissance particulière pour le sérieux et la détermination dont l’équipe a fait preuve. Les efforts pour battre le record de la plus large victoire de l’histoire des Bleus étaient clairement visibles, et ce fut un succès collectif remarquable.

Les moments forts du match, comme le triplé de Kylian Mbappé, son lob impressionnant de 40 mètres, et le retourné acrobatique d’Olivier Giroud, resteront gravés dans la mémoire des 32 758 spectateurs, notamment les enfants présents. Ces exploits, ainsi que l’ambiance électrique du stade avec des « ola » en deuxième période, ont créé une atmosphère mémorable à l’Allianz Riviera.

En dépit de cette victoire grandiose, l’équipe de France et son entraîneur Didier Deschamps restent prudents, reconnaissant que construire sur un match comme celui-ci n’est pas réaliste. Deschamps préfère se concentrer sur ses convictions et la qualité de son équipe, en dépit de l’opposition modeste. Ce match a également été une occasion pour certains joueurs, comme Jonathan Clauss et Kingsley Coman, de prouver leur valeur, malgré le niveau relativement faible de l’adversaire.

Le silence de l’équipe de Gibraltar face à la presse après le match souligne l’impact de cette défaite sur eux. Pendant ce temps, les débuts prometteurs de Warren Zaïre-Emery, malgré sa sortie sur blessure, et la performance solide de Jean-Clair Todibo devant son public, offrent des perspectives encourageantes pour l’avenir de l’équipe française.

Dans l’ensemble, cette rencontre historique contre Gibraltar a été un mélange de prouesses techniques impressionnantes, de moments mémorables pour les supporters, et d’une réflexion sur le chemin à parcourir pour l’équipe française. C’est un match qui restera dans les annales du football français, non seulement pour le score mais aussi pour les leçons tirées et l’esprit d’équipe démontré.

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