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Un tatoueur accusé de viols en série : la face sombre d’un artiste sous emprise
Derrière l’encre et les aiguilles se cache une effroyable réalité : un tatoueur comparaît pour une série d’agressions sexuelles sur ses clientes, révélant un système de prédation méthodique.
Le procès d’un tatoueur de 39 ans s’est ouvert devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, où il répond de viols et d’agressions sexuelles sur une dizaine de femmes entre 2019 et 2021, ainsi que d’un viol conjugal remontant à 2012. Déjà condamné en 2018 pour des faits similaires sur une mineure, l’homme aurait exploité sa profession pour commettre ces crimes, profitant de la confiance et de la vulnérabilité de ses victimes.
L’affaire a éclaté en 2021 lorsqu’une cliente a porté plainte, dénonçant des attouchements lors d’une séance nocturne réservée, selon l’accusé, à une clientèle « particulière ». Les enquêteurs ont rapidement identifié d’autres plaignantes, révélant un schéma récurrent : des séances transformées en scènes d’agression, sous prétexte de manipulations nécessaires au tatouage. Certaines femmes ont décrit des pénétrations digitales ou des frottements, tandis que l’homme aurait parfois porté un short adapté pour faciliter ses actes.
Face à la justice, l’artiste a nié toute contrainte, évoquant des relations consenties. Pire, il a justifié ses érections comme une réaction « naturelle », comparant son rôle à celui d’un gynécologue. Son entourage le décrit comme un pervers narcissique, obsédé par le sexe et habile à repérer les failles psychologiques. Des experts ont souligné son trouble de la personnalité borderline et sa capacité à manipuler, héritée en partie de ses études de psychologie.
Malgré les témoignages accablants, sa mère a défendu son fils, le dépeignant comme un esprit brillant et attentionné. Lui-même, lors de sa brève déclaration, a minimisé les conclusions des experts, affirmant éprouver de la compassion pour ses victimes.
Le verdict, attendu fin mai, pourrait sceller son sort pour vingt ans de prison. Ce procès met en lumière les dérives d’un milieu artistique où la proximité des corps peut devenir un piège, et rappelle l’importance de briser l’omerta sur les violences sexuelles.
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