Nous rejoindre sur les réseaux

Culture

Un musée londonien révolutionne l’art : touchez, explorez, commandez !

Article

le

À Londres, le Victoria and Albert Museum brise les codes en ouvrant ses réserves au public. Ici, les chefs-d’œuvre s’admirent… et se manipulent.

Dans un espace industriel transformé en temple de la culture, les visiteurs déambulent entre des étagères chargées de trésors. Batterie de rock star, rideau de scène géant signé Picasso, porcelaines historiques : près de 250 000 pièces, habituellement cachées dans les réserves, sont désormais accessibles sur simple demande. Le concept ? Réserver en ligne l’œuvre de son choix, puis l’examiner sous toutes ses coutures, gants de protection aux mains.

L’initiative, présentée comme une première mondiale, vise à démocratiser l’art. Plus de vitrines, mais des QR codes pour approfondir sa curiosité. « Les objets culturels appartiennent à tous », défend une conservatrice, soulignant l’importance de cette proximité inédite. Certains employés ont d’abord redouté les risques, mais les craintes ont cédé face à l’enthousiasme des visiteurs.

Parmi eux, une retraitée s’extasie devant la batterie du légendaire Keith Moon, tandis qu’un jeune expatrié new-yorkais salue cette liberté d’exploration. « L’art ne doit pas être enfermé », lance une visiteuse, résumant l’esprit du lieu. Pour les spécialistes, cette approche interactive marque un tournant : le public passe du statut de spectateur à celui d’acteur, réinventant ainsi l’expérience muséale.

Avec ses quatre étages d’objets à portée de main, ce hangar culturel mise sur l’émotion brute. Et si l’avenir des musées se jouait ici, entre curiosité tactile et technologie discrète ? Une certitude : l’art n’a jamais semblé aussi vivant.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus