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Société

Un ministre sous le feu des critiques après un meurtre dans une mosquée

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L’Assemblée nationale s’enflamme autour de la mort d’Aboubakar Cissé, opposant l’exécutif et l’opposition dans un débat houleux.

La tension était palpable à l’Assemblée nationale lors d’une séance marquée par des échanges virulents autour du meurtre d’Aboubakar Cissé, tué dans une mosquée du Gard. Les députés de l’opposition, notamment issus des rangs insoumis et écologistes, ont vivement interpellé le ministre de l’Intérieur, l’accusant d’inaction et exigeant sa démission. Une minute de silence a été observée en mémoire de la victime, avant que les critiques ne fusent.

Une élue écologiste a qualifié le drame d’« attentat terroriste islamophobe », reprochant au ministre son manque de réactivité et son absence sur les lieux dans les heures suivant le crime. « Vous avez soufflé sur les braises de la haine », a-t-elle lancé, exigeant son départ pour « faillite » dans la protection des citoyens. En réponse, le ministre a fermement rejeté ces accusations, rappelant les mesures prises dès l’annonce des faits, notamment le renforcement de la sécurité autour des lieux de culte. Il a dénoncé une « instrumentalisation politique » du drame et fustigé ce qu’il a appelé une « indignation sélective » de la part de ses détracteurs.

Le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement sont également intervenus pour condamner toute tentative de récupération partisane, appelant à l’unité face aux actes de violence. « Nous ne laisserons pas les divisions l’emporter sur notre devoir de vivre ensemble », a-t-il affirmé, dans un plaidoyer pour l’apaisement. La polémique, loin de s’éteindre, illustre les fractures politiques exacerbées par ce tragique événement.

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