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Politique

Un élu LFI perquisitionné à Marseille dans une affaire de documents confidentiels

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Le député Sébastien Delogu, visé par une enquête pour recel, dénonce une opération judiciaire « inacceptable » après avoir alerté sur des irrégularités présumées dans une entreprise locale.

Une opération judiciaire a secoué l’entourage politique marseillais ce jeudi. Les forces de l’ordre ont mené des perquisitions simultanées au domicile et à la permanence parlementaire du député La France insoumise Sébastien Delogu. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre d’une enquête préliminaire portant sur des soupçons de recel de documents volés, ainsi que sur des accusations de divulgation d’informations privées et d’atteinte au secret des correspondances.

L’affaire trouve son origine dans une dénonciation effectuée par l’élu lui-même. Avec son collègue Manuel Bompard, Delogu avait signalé aux autorités judiciaires des dysfonctionnements présumés au sein de Laser propreté, une société en charge du nettoyage des transports publics marseillais. Selon lui, des pratiques frauduleuses auraient été dissimulées, justifiant son rôle de lanceur d’alerte.

L’élu a vivement réagi à ces perquisitions, les qualifiant d’ »inacceptables ». Il estime être injustement ciblé alors qu’il aurait agi dans l’intérêt général. Manuel Bompard a relayé ce sentiment sur les réseaux sociaux, fustigeant une procédure qu’il juge « scandaleuse et abusive », selon ses termes.

Du côté de Laser propreté, la direction a exprimé son soulagement face à l’ouverture de l’enquête. Le président de l’entreprise, Isidore Aragones, a accusé le parlementaire d’avoir diffusé illégalement des données confidentielles, une action qu’il qualifie de « honteuse ». Des images circulant en ligne montreraient, selon lui, la présence de ces documents dans le bureau du député.

Cette affaire relance le débat sur la protection des lanceurs d’alerte et les limites de leur action face aux secrets professionnels. Alors que la justice poursuit ses investigations, les réactions politiques et médiatiques ne devraient pas tarder à s’amplifier.

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