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Économie

Trump et Meloni : une trêve commerciale à l’approche des fêtes ?

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Les tensions commerciales s’apaisent temporairement après des déclarations conciliantes du président américain, offrant un répit aux marchés avant Pâques.

Les places boursières ont affiché un semblant de stabilité vendredi, rassurées par les propos de Donald Trump laissant entrevoir une pause dans sa politique protectionniste. Cette accalmie intervient à la veille d’un long week-end marqué par les fermetures des marchés pour Pâques.

Lors d’une rencontre avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni à la Maison Blanche, le locataire des lieux s’est montré catégorique : un accord avec l’Union européenne sur les droits de douane est inévitable. « Il y aura un accord commercial, à 100 % », a-t-il affirmé, suscitant un vent d’optimisme. La dirigeante transalpine, première représentante européenne reçue depuis l’escalade tarifaire, a abondé dans son sens, exprimant sa certitude quant à une issue favorable.

Pourtant, malgré ces déclarations encourageantes, le président américain a tempéré les attentes en précisant qu’il n’était « pas pressé » et que sa ligne stratégique restait inchangée. Par ailleurs, il a évoqué des échanges en cours avec Pékin pour résoudre le contentieux sino-américain, assurant que la Chine avait multiplié les prises de contact.

Du côté asiatique, l’ambiance était également à la détente. Le nouvel ambassadeur américain au Japon a fait part de son « extrême optimisme » quant à la conclusion prochaine d’un accord commercial entre Tokyo et Washington. Une annonce bienvenue pour le Japon, confronté à des taxes américaines sur ses exportations automobiles et sidérurgiques. Les indices nippons ont d’ailleurs enregistré des hausses modestes, tandis que d’autres places asiatiques profitaient d’un jour férié.

La visite de Giorgia Meloni aux États-Unis a par ailleurs mis en lumière les affinités politiques entre les deux dirigeants, notamment sur les questions migratoires. Considérée comme une alliée de poids, l’Italienne pourrait jouer un rôle de médiatrice entre Bruxelles et Washington, bien qu’elle ait tenu à préciser qu’elle ne négociait pas au nom de l’UE.

Si l’administration Trump a salué cette « relation très spéciale », certains partenaires européens redoutent une approche unilatérale de Rome. La Commission européenne a toutefois minimisé ces craintes, qualifiant la démarche italienne de « bienvenue » et coordonnée.

Reste à savoir si cette embellie diplomatique se traduira par une véritable détente commerciale ou si elle ne sera qu’une parenthèse avant de nouvelles turbulences.

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