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Économie

Trump en tournée triomphale dans le Golfe : contrats mirobolants et diplomatie choc

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L’ancien président américain enchaine les annonces économiques spectaculaires et les revirements diplomatiques lors de sa visite dans la région.

Après des étapes remarquées en Arabie saoudite et au Qatar, Donald Trump a posé ses valises aux Émirats arabes unis, clôturant une tournée marquée par des engagements financiers colossaux et une audacieuse ouverture vers la Syrie. L’homme d’affaires, toujours sensible aux fastes des monarchies du Golfe, a une nouvelle fois mis de côté les traditionnels alliés occidentaux pour privilégier des partenariats avec des puissances régionales en pleine ascension.

À Ryad, le dirigeant américain a obtenu la promesse d’investissements s’élevant à 600 milliards de dollars, tandis que Qatar Airways a officialisé une commande record de 200 milliards auprès de Boeing. Une approche transactionnelle assumée, où l’amitié stratégique se monnaie en contrats juteux. Mais la surprise est venue de la levée inattendue des sanctions contre Damas, orchestrée sous l’impulsion du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Trump n’a pas caché son enthousiasme après sa rencontre avec le président syrien Bachar al-Assad, qualifié d’homme « jeune et séduisant », malgré son image controversée sur la scène internationale.

Cette visite consacre aussi une rupture nette avec la doctrine de son prédécesseur démocrate. Exit les leçons sur les droits de l’homme ou la démocratie : le milliardaire a martelé son refus de « sonder les âmes » des dirigeants étrangers, préférant une realpolitik axée sur les intérêts économiques américains. Un discours applaudi par ses soutiens les plus radicaux, qui y voient l’avènement d’une diplomatie pragmatique, affranchie des considérations morales.

Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits à long terme, alors que les montants annoncés relèvent souvent de déclarations d’intentions plus que d’engagements fermes. Mais pour Trump, l’essentiel est ailleurs : afficher un bilan éclatant, entre milliards et coups d’éclat, pour assoir son influence dans une région clé.

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