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Trois mouvements extrémistes sur le point d’être dissous par le gouvernement

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Le ministre de l’Intérieur a confirmé la prochaine interdiction de plusieurs collectifs accusés d’incitation à la violence et à la haine.

Le pouvoir exécutif s’apprête à prononcer la dissolution de trois organisations controversées : Urgence Palestine, la Jeune Garde et Lyon Populaire. Ces groupes, visés par des procédures contradictoires depuis fin avril, sont accusés d’encourager des actes violents et des discours haineux.

Les griefs à leur encontre sont précis. Lyon Populaire est pointé du doigt pour ses propos glorifiant la collaboration avec le régime nazi, ainsi que pour des appels à la discrimination envers les étrangers. Urgence Palestine, quant à lui, est critiqué pour son soutien présumé au Hamas, qualifié d’organisation terroriste, et pour des slogans appelant à des soulèvements violents sur le sol français, ciblant spécifiquement la communauté juive. La Jeune Garde, mouvement antifasciste, est également dans le collimateur pour des motifs similaires d’incitation à l’affrontement.

Les représentants de ces structures avaient jusqu’au 9 mai pour présenter leur défense, mais leurs arguments n’ont pas convaincu les autorités. Après examen des observations, le ministère a jugé les accusations suffisamment graves pour maintenir la procédure. Les décrets de dissolution devraient donc être soumis au Conseil des ministres dans un délai de deux semaines.

Cette décision a déjà suscité des réactions. Plusieurs rassemblements de protestation ont eu lieu début mai, notamment à Paris. Des organisations comme Amnesty International France ont exprimé leur inquiétude, estimant qu’une telle mesure, en pleine crise à Gaza, pourrait avoir des conséquences politiques et symboliques lourdes.

Le ministre de l’Intérieur justifie cette fermeté par la nécessité de lutter contre la montée des violences et des discours radicaux. Il affirme que l’État ne peut tolérer que des groupes, quelle que soit leur obédience, propagent librement la haine et l’appel à la violence sans en subir les conséquences. Une position qui intervient dans un contexte politique tendu, alors que les tensions sociales et communautaires restent vives.

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