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Trois ans de captivité en Iran : la France se mobilise pour Cécile Kohler et Jacques Paris

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Leur détention arbitraire dure depuis trop longtemps. À travers des rassemblements émouvants, proches et soutiens exigent leur libération immédiate.

La France s’est rassemblée ce mercredi pour marquer les trois années de détention injuste de Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran. Arrêtés le 7 mai 2022 lors d’un voyage touristique, ils sont accusés d’espionnage par les autorités iraniennes, une accusation qualifiée d’absurde par Paris, qui les considère comme des otages politiques.

À Paris, près de 200 personnes, dont la famille de Cécile, se sont réunies devant l’Assemblée nationale pour réclamer leur libération. Noémie Kohler, la sœur de Cécile, a dénoncé avec émotion les conditions inhumaines de leur incarcération dans la tristement célèbre prison d’Evin, où ils croupissent dans une cellule de 8 m², privés de lumière naturelle et soumis à un isolement prolongé.

Olivier Grondeau, ancien détenu en Iran, a témoigné avec force, appelant à une mobilisation accrue pour briser le silence entourant leur sort. « Chaque jour compte, chaque mot doit être prononcé pour dénoncer cette injustice », a-t-il déclaré, rappelant que l’oubli serait une victoire pour leurs geôliers.

Les autorités françaises, malgré leurs promesses répétées, peinent à obtenir des avancées concrètes. Le ministre des Affaires étrangères a réaffirmé son engagement à agir, tout en mettant en garde contre les risques de voyages en Iran. La France envisage désormais de saisir la justice internationale pour violation des droits fondamentaux des deux otages.

À Strasbourg, Lille et dans d’autres villes, des centaines de personnes ont manifesté leur solidarité. Des cordons rouges symbolisant l’espace exigu de leur cellule ont été déployés, rappelant l’urgence de leur situation. Pour leurs proches, chaque geste compte : « Ils doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls », confie une participante.

Alors que les négociations sur le nucléaire iranien restent bloquées, les diplomates européens accusent Téhéran d’utiliser ces détentions comme monnaie d’échange. Mais pour Cécile et Jacques, le temps presse. Leur santé mentale se dégrade, et l’espoir s’amenuise. La France, elle, promet de ne rien lâcher.

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