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Travail au noir à domicile : près d’une prestation sur deux échappe au fisc

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Un phénomène persistant qui permet à certains de conserver leurs allocations, mais expose employeurs et salariés à de lourdes conséquences.

Près de la moitié des services à domicile, qu’il s’agisse de ménage, de garde d’enfants ou d’accompagnement des seniors, échappent encore aux radars des administrations. Cette tendance, bien qu’en recul grâce aux dispositifs fiscaux incitatifs, reste ancrée dans les habitudes de nombreux foyers. Une réduction des avantages actuels pourrait même relancer cette pratique illégale.

Pour les particuliers comme pour les intervenants, le calcul est souvent le même : éviter les formalités administratives et préserver les aides sociales. Certains employeurs justifient ce choix par la crainte de voir leurs employés perdre leurs droits en déclarant leurs revenus. Pourtant, ces arrangements en apparence pratiques cachent des risques majeurs. Les salariés non déclarés se privent de protection sociale, tandis que les employeurs s’exposent à des sanctions financières et juridiques.

Les professionnels du secteur tirent la sonnette d’alarme. Le travail dissimulé, loin d’être une solution gagnante, fragilise à la fois les travailleurs et l’équilibre des finances publiques. Les contrôles peuvent entraîner le remboursement des aides perçues et une exclusion temporaire des dispositifs d’aide. Le crédit d’impôt pour l’emploi à domicile, souvent cité comme un outil efficace contre ce fléau, pourrait pourtant être revu à la baisse. Une perspective inquiétante pour les acteurs du secteur, qui redoutent un retour en force de l’économie souterraine.

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