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Société

Sondage présidentiel : la polémique qui révèle les tensions internes au Rassemblement National

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Un récent sondage excluant Marine Le Pen a provoqué l’ire des cadres du RN, mettant en lumière les divisions stratégiques au sein du parti à l’approche de 2027.

L’exclusion de Marine Le Pen d’une enquête d’opinion a déclenché une vive réaction chez les élus du Rassemblement National. Le député Jean-Philippe Tanguy a dénoncé une manœuvre visant à écarter la présidente du parti des projections électorales, y voyant une tentative de saper la dynamique du mouvement. À l’origine de la controverse, l’observatoire Hexagone, financé par le milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin, avait initialement omis la dirigeante RN de son étude, préférant tester la popularité de Jordan Bardella.

Les responsables d’Hexagone justifient ce choix par l’inéligibilité temporaire de Marine Le Pen, suite à une condamnation en cours d’appel. Ils affirment avoir voulu analyser les préférences des électeurs selon divers critères sociodémographiques, sans intention polémique. Face aux critiques, l’institut Ifop, chargé de réaliser le sondage, a finalement intégré la cheffe de file RN dans un échantillon réduit, ce qui a soulevé des interrogations sur la rigueur méthodologique.

Les résultats montrent cependant une équivalence entre les scores potentiels de Marine Le Pen et de Jordan Bardella au premier tour, ainsi qu’un second tour serré face à Édouard Philippe. Pour les analystes, cette similitude confirme la solidité électorale du RN, quelle que soit sa tête d’affiche. Mais derrière cette apparente unité, les rivalités internes et les interrogations sur la succession s’intensifient, révélant une période de turbulences pour le parti.

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