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Politique

Sète – Surtaxe 40%: les résidents secondaires sont écoeurés

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©VilledeSète

Les résidents secondaires de la Ville de Sète sont écoeurés par cette surtaxe de 40% de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires.

En proie à de grosses difficultés financières, François Commeinhes et sa majorité municipale continuent à chercher de l’argent partout. À cet effet, le lundi 27 septembre 2021, la majorité municipale de la Ville de Sète a voté une surtaxe de 40% de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires.

Cette décision votée par la majorité municipale est venue injecter dans les caisses entre 1 et 2 millions d’euros. Mais depuis ce vote de nombreuses voix se sont élevées pour exprimer leur mécontentement. Ils se considèrent comme « des vaches à lait ».

« Il y a n’a marre ! On se demande ou passe l’argent ? »

La plupart des propriétaires de résidences secondaires que nous avons rencontré sont des gens modestes, qui se battent pour garder leurs maisons et faire travailler les artisans locaux. Beaucoup sont des enfants ou petits-enfants d’ouvriers des chantiers. Ils se disent « écoeurés » par le vote de cette surtaxe de 40% et dénoncent une injustice scandaleuse et discriminatoire. « On n’est pas des salauds de riches ! », clame l’un des propriétaires que nous avons pu rencontrer.

« Nous sommes révoltés », témoigne Michelle*. « Il y en a marre ! On se demande ou passe l’argent ? C’est du mépris, on a apporté notre contribution pendant ces longues années à la ville. On a l’impression que c’est : vous ne votez pas pour moi car vous n’êtes pas habitant donc je ne vais pas me gêner », dénonce-t-elle.

Selon nos informations, certains d’entre eux ont même écrit au maire de la la Ville de Sète. Le Singulier a pu se procurer l’un de ces courriers à lire ici.

Corinne*, une résidente secondaire de longue date nous raconte « J’ai connu Sète quand j’avais 6 ans et j’en ai 70 ans aujourd’hui. Depuis le temps que nous habitons à Sète, on pensait avoir des réductions d’impôts car on amène quelque chose à la ville. Je suis écoeurée. » Avant d’ajouter, « depuis qu’il est repassé, il se sent des ailes, il n’arrête plus. Ça me dégoute à un point. »

A cette surtaxe, ces résidents secondaires dénoncent aussi le saccage et le bétonnage de la cité à laquelle ils assistent effarés. « Nous on est arrivés en 1973 à Sète. À l’époque c’était une ville qui ronronnait, mais là Sète ne ressemblera plus à ce qu’elle était il y a quelques années avec ce petit côté sauvage qu’on entretenait. » Avant de préciser, « Toutes ces constructions et ce bétonnage c’est une honte. Quand je vois le nombre de constructions aujourd’hui c’est effarant. Qu’on ne vienne pas nous raconter qu’à cause des résidents secondaires que les Sétois ne trouvent pas de logement. »

Aucun des résidents secondaires que nous avons rencontré n’a l’intention de vendre et quitter la Ville de Sète pour le moment. « Nous y sommes trop attachés c’est mon histoire familiale qu’il y a dans cette ville », nous explique Roger*.

François Commeinhes qui a été élu par seulement 24% de la population sétoise et cherché dernièrement à connaitre sa popularité avec la commande de deux sondages a déjà un élément de réponse. La grande majorité des résidents secondaires sont mécontents. Bien qu’ils ne votent pas, auront-ils un impact sur l’opinion lors des prochaines élections ?

*Les prénoms ont été modifiés à la demande des résidents que nous avons rencontré.

À LIRE AUSSI > Sète : les résidences secondaires seront surtaxées à 40 % à partir de 2022

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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