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Politique

Sète : Francois Commeinhes a menti en conseil municipal concernant un sondage

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©VilledeSète - Conseil Municipal du 22 Novembre 2021

François Commeinhes « oublie » en Conseil Municipal de Sète avoir commandé un sondage pour connaître sa popularité auprès de sétois.

Depuis plusieurs semaines maintenant les sétois sont régulièrement appelés par un institut de sondage d’Opinion Way. Les opérateurs questionnent les sétois sur l’action du maire, l’action de la majorité municipale, les problèmes de circulation, la popularité de François Commeinhes, les personnalités politiques qui ont un avenir sur la commune mais aussi sur le déroulement des festivités du centenaire Brassens.

Lundi 22 novembre 2021, Cédric Delapierre, conseiller municipal d’opposition aux côtés de Sébastien Pacull, a interpellé François Commeinhes sur la commande et le financement de ce sondage. « Je voulais savoir si c’est la mairie de Sète qui a commandé ce sondage, et si c’est le cas combien a-t-il coûté ? quelle a été la procédure de mise en concurrence ? », questionne Cédric Delapierre ce soir-là en Conseil Municipal devant l’ensemble des élus.

Sans hésitation et avec un aplomb déconcertant François Commeinhes répond, « Je vais vous répondre tout de suite, la mairie n’a pas demandé de sondage quel qu’il soit. J’ai moi aussi été interpellé par quelqu’un qui m’a dit, c’est quoi ce sondage c’est toi qui le fais ? J’ai répondu non ce n’est pas moi », explique-t-il. « Donc je ne peux pas vous dire le prix », ajoute-t-il.

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Francois Commeinhes retrouve la mémoire deux jours après

Quelques jours plus tard, François Commeinhes et son équipe semblent avoir retrouvé la mémoire.

En effet, Cédric Delapierre a reçu à son domicile un courrier de François Commeinhes en date du 24 Novembre 2021, soit deux jours après le conseil municipal. Il est écrit, « Vous m’avez interpellé lors du conseil municipal du 22 novembre 2021 citant un sondage pour lequel vous avez été interrogé concernant la Ville de Sète. La date que vous m’avez indiquée a prêté à confusion dans ma réponse. Je vous confirme donc qu’un observatoire concernant Sète Agglopôle Méditerranée a bien été diligenté, suivi d’un observatoire municipal mi-novembre 2021 », explique-t-il.

Ce n’est pas un mais deux sondages qui ont finalement été trouvés par François Commeinhes et son équipe. L’absence de mémoire face à une dépense publique qui devrait très certainement dépasser les 30.000€ interpelle fortement sur la gestion des deniers publics.

Contacté ce matin par notre rédaction, Cédric Delapierre explique être « assez surpris » de ce courrier. « Quand tu es maire et président, tu es au courant des observatoires diligentés dans ta ville et par Sète Agglopôle Méditerranée. J’attends désormais des réponses à mes questions concernant la mise en concurrence et le coût de ces sondages ».

Alors que la Ville de Sète et Sète Agglopôle Méditerranée sont en grande difficulté financière par une gestion approximative, la popularité du maire et président d’agglomération est-t-elle une priorité ?

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France

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

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Économie

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024

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Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2024

Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.

Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.

Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.

Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.

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Faits Divers

Sète : La permanence du député RN, Aurélien Lopez-Liguori, vandalisée cette nuit

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Sète : La permanence du député RN, Aurélien Lopez-Liguori, vandalisée cette nuit
©Aurélien Lopez-Liguori

La permanence du député RN de l’Hérault, Aurélien Lopez Liguori, a été vandalisé avec des graffitis et des messages politiques. Une plainte a été déposée par le député à la suite de cet incident.

Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2023, la permanence parlementaire du député Aurélien Lopez-Liguori, située à Sète, a été la cible d’actes de vandalisme caractérisés. Des slogans politiques menaçants et des symboles associés que le député associe à l’extrême-gauche ont été peints sur les murs, marquant une escalade inquiétante dans les tensions politiques locales.

Selon Aurélien Lopez-Liguori, le Conseil Municipal Alternatif organisée lundi soir à la salle Tarbouriech par la gauche, aurait contribué à alimenter l’hostilité et l’agitation parmi les factions les plus radicales de la ville.

Dans un communiqué de presse émis tôt ce matin, le député Lopez-Liguori a exprimé sa vive préoccupation face à ce qu’il considère comme un affront direct à la République. « L’intimidation des élus n’a pas sa place en République, et encore moins à Sète », a-t-il déclaré, ajoutant que les actes de vandalisme ne faisaient que dégrader le débat public et la démocratie.

Le député de la 7e circonscription de l’Hérault a également appelé à une réponse ferme de la part de la gauche sétoise, exhortant les leaders politiques locaux à condamner sans équivoque ces actes qu’il qualifie d’anti-républicains. Une plainte a été déposée auprès des autorités compétentes, et une enquête est actuellement en cours pour identifier les auteurs de ces dégradations.

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