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Politique

Sète Agglopôle: François Commeinhes ne respecte pas la loi et c’est le contribuable qui paye

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Sète : François Commeinhes accusé d'espionnage, deux élus quittent le conseil municipal

Toujours plus loin, voilà comment nous pouvons résumer la gestion des deniers publics par François Commeinhes. La dernière trouvaille de notre rédaction dépasse tout ce que nous avons pu voir jusqu’à présent.

Le Singulier enquête depuis plusieurs mois sur cinq organismes publics (Mairie de Sète, Sète Agglopôle Méditerranée, SA Élit, Sète Thau Habitat, SPLBT). Notre rédaction a entrepris un travail de fond pour mettre en lumière de manière irréfutable, avec documents publics à l’appui, d’éventuels marchés publics truqués, des emplois fictifs, des conflits d’intérêts, des détournements de fonds publics dont les échos se font entendre dans le landernau local.

Comme la loi sur le droit d’accès aux documents administratifs nous y autorise, Le Singulier a demandé en décembre 2020 à ces organismes publics, dont fait partie Sète Agglopôle Méditerranée, l’accès à plusieurs milliers de documents administratifs. François Commeinhes, n’a pas donné suite à notre demande, le mettant de facto en infraction avec la loi.

Le Singulier a donc demandé le 13 janvier 2021 à la Commission d’accès aux Documents Administratifs (CADA) de contraindre François Commeinhes à nous transmettre ces documents administratifs. Dans une séance qui a eu lieu à Paris le 04 mars 2021, la CADA a donné raison au Singulier et a rendu une trentaine d’avis favorables à nos demandes qui ont pour but de comprendre l’utilisation des deniers publics.

Malgré les avis favorables de cette autorité administrative indépendante (CADA), François Commeinhes n’a à ce jour transmis aucun document à notre rédaction.

Le Singulier au Tribunal Administratif de Montpellier pour faire appliquer la loi

C’est pourquoi, Le Singulier a décidé de saisir le Tribunal Administratif de Montpellier pour faire appliquer, cette fois-ci, les décisions  de la CADA auxquelles François Commeinhes refuse de se soumettre.

C’est dans ce contexte, que nous avons découvert avec stupéfaction, que François Commeinhes a décidé de débloquer des fonds publics nécessaires à travers Sète Agglopôle Méditerranée pour engager le Cabinet Scheuer, Vernhet & Associés, afin de représenter la communauté d’agglomérations devant le Tribunal Administratif de Montpellier suite à plusieurs requêtes déposées par notre rédaction.

Pour voir le document ici –> Décision du Président N°DP2021_295

Non seulement François Commeinhes ne respecte par la loi sur le droit d’accès aux documents administratifs, mais il ne respecte pas non plus la décision d’une autorité administrative indépendante (CADA) devant laquelle il a pu s’expliquer mais pas convaincre. Force est de constater que François Commeinhes préfère continuer de dépenser de l’argent public pour contourner la loi.

Cette manœuvre de François Commeinhes qui ne cesse de clamer haut et fort la transparence dans la gestion des affaires publiques, a pour unique but de continuer à gagner du temps. Cela retarde la publication de nos enquêtes qui devraient révéler de grosses défaillances dans ce système opaque et archaïque.

L’utilisation des deniers publics pour continuer à jouer la montre, se répète sur chacun des organismes cités. Cette folie dépensière devrait très certainement dépasser les 200.000 €.

Sète Agglopôle Méditerranée peut-elle se permettre une telle dépense ? Pour rappel, confrontée à de graves difficultés financières, la Ville de Sète a dû, à plusieurs reprises, transférer bon nombre de compétences à SAM,  pour éviter une mise sous tutelle. Cette dernière a vu sa capacité d’investissements se réduire fortement et se retrouve à son tour face confrontée à de graves difficultés financières.

On comprend mieux pourquoi aujourd’hui…

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A LIRE AUSSI > Sète : Rudy Llanos, un permis de construire au timing… suspect

France

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Politique

Soutien à l’Ukraine : Macron évoque l’envoi de troupes et la menace nucléaire

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Soutien à l'Ukraine : Macron évoque l'envoi de troupes et la menace nucléaire

Emmanuel Macron détaille sa stratégie face à la crise ukrainienne lors d’une interview télévisée, mettant l’accent sur le soutien à Kiev et la réponse à la menace russe.

Jeudi soir, Emmanuel Macron a pris la parole lors d’une interview diffusée sur TF1 et France 2, détaillant sa stratégie de soutien à l’Ukraine après la signature d’un accord de sécurité et évoquant des propos controversés sur un éventuel envoi de militaires occidentaux. Voici ce qu’il faut retenir de cette intervention cruciale.

Le président français a souligné les enjeux majeurs du soutien à l’Ukraine face à une Russie de plus en plus « menaçante » en Europe. Alors que l’Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé l’accord de sécurité avec Kiev, Macron a abordé plusieurs points cruciaux lors de son entretien.

Interrogé sur la possibilité d’un envoi de troupes au sol, Macron a affirmé que la situation ne le nécessitait pas actuellement, mais il n’a pas exclu cette possibilité. Il a souligné la nécessité de ne pas limiter les options de réponse face à une Russie qui durcit ses positions.

Le président a réaffirmé que la France ne prendrait jamais l’initiative de la guerre contre la Russie, insistant sur son rôle de force de paix. Toutefois, il a averti que la sécurité des Français dépendait de la défaite de la Russie en Ukraine, soulignant les conséquences d’une victoire russe sur la crédibilité de l’Europe.

Emmanuel Macron a également critiqué ceux qui posent des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine, affirmant qu’ils choisissent l’abandon de souveraineté et la défaite. Il a insisté sur l’importance de ne pas être faible face à l’agression russe.

Face à la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine, Macron a assuré que la France était prête à répondre à toute escalade de la part de la Russie, tout en soulignant la responsabilité qui accompagne la possession de l’arsenal nucléaire français.

Enfin, Macron a abordé les efforts pour fournir à l’Ukraine les munitions dont elle a besoin, notant que la production avait été considérablement augmentée. Il a également évoqué la possibilité de financer de nouvelles initiatives pour soutenir Kiev.

Cette interview intervient à un moment crucial, alors que la crise ukrainienne continue de s’intensifier et que les élections européennes se rapprochent. Macron a clairement établi sa position en faveur du soutien à l’Ukraine, marquant ainsi le début de la campagne présidentielle.

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France

L’Assemblée soutient largement l’accord avec l’Ukraine, sans le RN ni LFI

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L'Assemblée soutient largement l'accord avec l'Ukraine, sans le RN ni LFI

Le texte, soutenu par une majorité de députés, suscite des critiques de l’opposition en vue des élections européennes.

L’Assemblée nationale a exprimé mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine, lors d’un vote qui a vu l’abstention du Rassemblement national (RN) et l’opposition de La France insoumise (LFI). Malgré les divergences d’opinions, le texte a recueilli un soutien massif avec 372 voix pour et 99 voix contre, lors de ce scrutin non contraignant.

Le président Emmanuel Macron prendra la parole jeudi dans les journaux télévisés de 20 heures de TF1 et France 2 pour aborder la question de l’Ukraine, ont annoncé les deux chaînes peu après le vote.

Le Premier ministre Gabriel Attal a ouvert les débats en critiquant sévèrement le RN, les Insoumis et les communistes, dénonçant leur attitude face aux risques concrets d’une victoire russe pour la vie quotidienne des Français. Il a affirmé que la France ne se fixait aucune limite face à la Russie et a souligné le caractère décisif du moment actuel dans le conflit.

Tandis que Marine Le Pen a accusé l’exécutif d’instrumentaliser la crise à des fins électoralistes, le ton est monté entre le Premier ministre et les opposants à l’accord. Gabriel Attal a défendu une position ferme face à la Russie, affirmant qu’aucune négociation n’était possible avec Vladimir Poutine.

La gauche a manifesté ses divisions, avec un vote contre de La France insoumise et des communistes, qui ont critiqué le discours « va-t-en-guerre » d’Emmanuel Macron. Les socialistes ont quant à eux voté pour l’accord, tout en critiquant la rhétorique belliciste du président.

À droite, Les Républicains ont apporté leur soutien à l’accord tout en critiquant les tactiques électorales de l’exécutif. Ils ont demandé des actions concrètes en faveur de l’Ukraine, notamment des livraisons d’armes. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a clarifié que les trois milliards d’euros de soutien supplémentaire promis à l’Ukraine en 2024 correspondent à la valeur maximale de l’aide militaire, et non à un simple chèque. Il a également affirmé que l’envoi de troupes au sol combattantes n’était pas à l’ordre du jour.

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