Sète
Sète : les administrés censurés sur les réseaux sociaux, une dictature 2.0
Une nouvelle enquête de notre rédaction révèle des pratiques de censure sur les réseaux sociaux de la ville de Sète, laissant les citoyens privés de leur droit à la liberté d’expression et remettant en question la transparence de l’administration locale.
Une enquête approfondie menée par notre rédaction a mis en lumière des pratiques inquiétantes au sein du service de communication de la ville de Sète. En particulier, sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, la municipalité bloque de nombreux comptes et censure illégalement les commentaires, portant ainsi atteinte au droit fondamental à la liberté d’expression des citoyens. Cette manipulation vise à maintenir une image superficielle et sans faille de l’action municipale.
Au cœur de cette controverse se trouve le blocage de près de soixante comptes de manière illégale, empêchant ces citoyens de participer aux discussions et de remettre en question l’action de la majorité municipale. Cette pratique, bien qu’efficace pour maintenir une façade immaculée, va à l’encontre des principes démocratiques et du droit fondamental à la liberté d’expression. Vous trouverez ci-dessous la liste complète des comptes qui sont arbitrairement bloqués par la ville de Sète.
Cette situation de censure appelle à la prudence, d’autant plus qu’une jurisprudence existe en la matière. Un jugement de la Cour administrative d’appel de Paris, en date du 27 mars 2023, a clairement établi que la liberté d’expression en ligne revêt une importance cruciale pour la participation à la vie démocratique. Les restrictions à cette liberté doivent être « nécessaires, adaptées et proportionnées » à l’objectif poursuivi. Par conséquent, il est légitime de se demander si la municipalité de Sète respecte effectivement ces critères.
En plus du blocage de comptes, la municipalité de Sète a eu recours à une tactique de censure plus sournoise en masquant les commentaires dissidents. Cette manœuvre consiste à rendre les commentaires invisibles pour au public, à l’exception de leurs auteurs, créant ainsi l’illusion trompeuse que l’opinion publique est unanime dans son soutien aux actions municipales. Cette pratique vise clairement à étouffer la dissidence et à présenter une image déformée de la perception du public concernant les décisions de la ville.
Nous avons constaté que cette méthode de censure a particulièrement touché ces derniers mois les bénévoles du Collectif Bancs Publics et leurs partisans. Ils ont été massivement censurés sur les réseaux sociaux de la ville, de manière à ce que tout soutien à ce Collectif engagé dans la lutte contre le projet de parking souterrain sur la place Aristide Briand demeure invisible pour le grand public.
Ce qui est encore plus surprenant, c’est que même les élus de la majorité ne sont pas épargnés par cette politique de dissimulation lorsqu’ils commettent des erreurs.
Un exemple concret s’est produit lorsque l’adjointe à l’éducation et à la jeunesse, Corinne Azaïs, a publié un commentaire félicitant l’action du skipper Nicolas Rouger. Les commentaires sur ce post ont été rapidement occultés. Cette mesure radicale visait clairement à éviter de mettre en lumière un conflit d’intérêts manifeste, étant donné que Nicolas Rouger, bénéficiaire de subventions publiques de la ville, est en réalité le fils de l’adjointe à l’action sociale, Jocelyne Gizardin.
Un ancien employé du service de communication de la ville que nous avons pu joindre a témoigné sur cette pratique de censure sur des élus, expliquant que lorsqu’un membre de la majorité, tel que Corinne Azaïs, commet une erreur, « les commentaires sont simplement effacés ou masqués sans la moindre explication ». Cette démarche traduit une concentration du pouvoir entre les mains d’une poignée de personnes.
Plus troublant encore, cet employé a révélé que les élus cherchent régulièrement à communiquer avec le service de communication par le biais de messages privés (Messenger), comme n’importe quel citoyen pourrait le faire, dans l’espoir d’être mis en avant dans les publications. Cependant, il est formellement interdit aux membres du service de communication de la ville de répondre à leurs sollicitations.
Cette situation révèle une dynamique où le service de communication, dirigé par Emmanuel Noirot et supervisé par Véronique Clauwaert, qui a déjà été impliquée dans une affaire de fichage et de censure, semble exercer un pouvoir supérieur à celui des élus. Ceci met en évidence un sérieux problème de communication et de collaboration entre les services municipaux et les représentants élus de la ville.
Des observations ont également suscité des inquiétudes quant aux dépenses publicitaires excessives, au détriment des associations qui ont vu leurs subventions réduites, voire supprimées. Il est troublant de constater qu’environ 300€ par jour sont dépensés en publicité numérique, ce qui semble déconnecté des besoins de la population, d’autant plus que la ville affiche des taux de pauvreté record. Ce sujet sera l’objet d’une enquête approfondie à venir, afin d’éclaircir les dépenses publicitaires de la municipalité de Sète et leur impact sur la communauté locale.
Ces révélations s’inscrivent dans un contexte plus vaste de pratiques discutables au sein de la municipalité de Sète, mettant en évidence le pouvoir quasi absolu de François Commeinhes, qui semble peu enclin à tolérer la divergence d’opinions. Les critiques se font de plus en plus entendre, dénonçant ces méthodes de répression de la population et qualifiant cette censure en ligne comme une « dictature 2.0 ».
La pression sur le maire de Sète pour qu’il revoie ses pratiques et rétablisse la liberté d’expression des citoyens pourrait s’intensifier. Les sétois réclament davantage de transparence et une véritable démocratie, plutôt que de subir une censure et un contrôle de l’information rappelant les régimes totalitaires du passé.
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Sète
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.
Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.
L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.
Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.
⚠️🚨🌊 Alerte | Très forte houle sur le littoral de l’#Hérault !
La mer est particulièrement agitée, avec formation de vagues dangereuses jusqu’à 2m. Le risque de noyade est très élevé.👉 Selon un premier bilan, 3 bateaux ont chaviré dans les secteurs de @villedesete et… pic.twitter.com/JnAHMU27L9
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) October 9, 2024
Sète
Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou
Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.
Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.
La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.
Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.
L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.
Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.
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Sète
Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles
La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant.
L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.
Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.
Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.
Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.
Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?
La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.
Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.
Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.
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Un épisode cévenol met la moitié sud de la France en alerte rouge
Michel leroy
25 septembre 2023 at 7 h 54 min
Fichage censure que dit la loi informatique et liberté . encore des agissement ou l’etique a ete mise de coté . que dit le prefte de police sur cette methode .
Michel leroy
25 septembre 2023 at 7 h 56 min
Etant donné qu e je suis sur cette liste de personnes je vais demandé a mon assitance juridique quelle sont les demarche a suivre pour deposer un plainte pour ce fichage hors la loi oraganiser par la mairie de sete .