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Place Aristide Briand : l’opposition demande la réouverture de la place aux commerçants

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Sète / Aristide Briand : l’opposition demande la réouverture de la place aux commerçants

Le tribunal administratif de Montpellier a donné raison au Collectif Bancs Publics. Désormais une longue période d’incertitude s’installe autour de la place Aristide Briand. L’opposition demande en attendant une suite, la réouverture de la place aux commerçants.

L’opposition sétoise réagit au jugement défavorable à la Ville de Sète qui donne raison une fois de plus au Collectif Bancs Publics qui lutte depuis plus d’un an pour sauver la place Aristide Briand.

Véronique CALUEBA a tenu en préambule à, « féliciter l’action citoyenne exemplaire du collectif bancs publics qui a permis ce résultat. Nous attendons maintenant la décision du préfet concernant l’arrachage des arbres, arrachage qui serait incohérent et irresponsable. »

La vice-présidente du département de l’Hérault ajoute, « la place Aristide Briand est un exemple de ce qu’il ne faut plus faire, ce projet est ringard et inadapté ! Maintenant il faut sécuriser l’espace autour du kiosque qui avait besoin d’être réparé et consolidé, désimperméabiliser la place, agrandir les aires de jeux et rouvrir la place aux commerçants. Retrouver les fonctions premières de toutes places pour le plaisir des sétois. »

Laura SEGUIN, conseillère municipale et communautaire de la Ville de Sète, félicite aussi le mouvement citoyen qui a permis cette victoire. « Cette décision est une grande satisfaction. Le Collectif Bancs Publics a mené depuis le début une action pertinente avec des arguments de fond et la décision leur donne raison. »

Sébastien PACULL quant à lui prend acte de la décision du tribunal administratif et a une pensée toute particulière pour les commerçants, « qui font vivre notre cœur de ville. Ils se retrouvent pris en otage dans cet imbroglio judiciaire. Ces derniers subissent une situation dont la durée va désormais être inconnue et l’issue incertaine. »

Ouverture de la place aux commerçants et revoir le projet avec les habitants

Que faire de la place Aristide Briand en attendant une autorisation ou un jugement sur le fond ? Pour Véronique CALUEBA et Laura SEGUIN, il faut non seulement rouvrir la place aux commerçants mais aussi revoir le projet avec la population.

Véronique CALUEBA explique concernant les parkings, qu’ils « sont obligatoires pour sortir la voiture des centres-villes et créer des zones piétonnes mais nous préconisons de les excentrer en créant des parkings de délestages avec navettes gratuites vers le centre-ville. Et surtout au lieu d’arracher les arbres il faut en planter pour rafraîchir la ville et s’adapter au bouleversement écologique. »

La candidate aux dernières élections municipales ajoute, « dans la convention Action Cœur de Ville, il est prévu 3M€ pour l’aménagement de la place, pas pour des parkings qui sont gérés par la SPLBT donc l’agglomère et la ville. »

Laura SEGUIN, suggère de retirer les palissades en attendant l’autorisation du préfet de l’Hérault ou un jugement sur le fond. « Il faut rendre la place aux sétois », demande-t-elle. L’élue d’Ensemble pour Sète, pense que c’est le bon moment pour repenser le projet avec l’ensemble des habitants. « Les habitants ne sont pas opposés à la réhabilitation de la place. C’est le moment de lancer une large concertation autour de ce projet et d’ouvrir le dialogue avec l’ensemble des habitants et commerçants. »

C’est précisément le moment idéal de revoir le projet de la place Aristide Briand pour Laura SEGUIN. Dans un récent rapport d’évaluation de la qualité de l’air qui vient d’être publié par ATMO, les résultats obtenus montrent sur le territoire de l’agglomération, pour le dioxyde d’azote, des dépassements de la valeur limite pour la protection de la santé circonscrits aux abords de certains axes routiers importants. Des dépassements de l’objectif de qualité pour la protection de la santé sont également constatés pour les particules fines à proximité du trafic routier.

« Ce rapport d’évaluation de ATMO montre que les polluants sont plus importants autour des axes routiers. Ce projet de parking est à contre courant par rapport à cette problématique. Nous sommes plus favorables à un stationnement à l’extérieur de la ville et c’était déjà dans notre programme en 2020 et ce rapport de ATMO vient l’appuyer », décrypte Laura SEGUIN.

De son côté, Sébastien PACULL demande à ce que le périmètre qui était attribué aux commerçants pour les terrasses soit rouvert et que les palissades soient reculées. « Il s’agit d’un minimum de considération à l’égard des commerçants et ceci est vital économiquement pour eux », explique-t-il.

« Il s’agit aussi d’envisager l’avenir. L’équipe de la majorité municipale macroniste devrait peut-être revoir sa copie en projetant une réfection et une mise en valeur du site et imaginer un autre emplacement qui fasse plus l’unanimité. Nous revenons sur nos propositions de la campagne de 2020 avec l’aménagement d’un parking au Mas Coulet qui serait coiffé d’une salle de spectacle panoramique, ou encore d’étendre le parking du canal devant l’ancienne chambre de commerce et de faire une entrée devant le palais consulaire, ce qui éviterait d’envahir le centre ville de voitures et de permettre un nouvel axe commercial en jonction avec le futur quartier Est », ajoute l’élu de l’Union des Droites.

Avant de conclure, « en résumé de nombreuses solutions existent et nous pensons que pour le bien de tous il est inutile de s’entêter. Devant l’urgence pour tous nous sommes à la disposition du conseil municipal et des sétois afin d’échanger sur l’avenir de notre centre ville. »

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d’urbanisme

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d'urbanisme
©VilledeSète

La justice a ordonné au maire de Sète de dresser un procès-verbal pour des infractions d’urbanisme, malgré le refus initial du maire. Ce jugement intervient après la plainte d’un voisin inquiet des travaux effectués par ses voisins, propriétaires de la parcelle adjacente.

L’affaire débute le 17 décembre 2020, lorsque François Commeinhes*, maire de Sète, délivre un permis de construire pour une maison situé au 316 chemin du Rouquier. Par la suite, un voisin constate des infractions aux lois d’urbanisme et demande à la commune de dresser des procès-verbaux. Ces derniers sont rédigés les 30 août et 31 décembre 2021 par un agent assermenté, confirmant la non-conformité des fondations au permis de construire.

Le 2 août 2022, le voisin remarque la reprise des travaux et sollicite de nouveau la commune pour dresser un procès-verbal et prendre un arrêté interruptif de travaux. François Commeinhes* reste silencieux. Face au mutisme du maire de Sète, le voisin saisit le tribunal administratif de Montpellier en novembre 2022 pour contraindre le maire à agir et dresser le procès-verbal pour infractions d’urbanisme.

Le plaignant argue que les travaux en cours ne respectent pas le permis de construire initial. Il pointe notamment une excavation non déclarée, réalisée en limite de propriété, susceptible de causer des risques pour la sécurité publique et contrevenant aux règlements du plan local d’urbanisme. En effet, ces travaux enfreignent plusieurs dispositions : l’article R. 462-1 du code de l’urbanisme, l’article 7.4 « Espaces verts à protéger » du règlement du plan local d’urbanisme, et l’article R. 421-23 du code de l’urbanisme. De plus, l’excavation présente une profondeur supérieure à 1,20 m en violation de l’article 11 du règlement de la zone UD du plan local d’urbanisme et, réalisée à la limite de la parcelle voisine, elle rend cette dernière instable, présentant un risque pour la sécurité publique en violation de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme. Ces travaux constituent donc une grave infraction aux dispositions des articles L. 480-4 et L. 610-1 du code de l’urbanisme, que le maire était tenu de constater.

Le tribunal, après avoir examiné les pièces du dossier et entendu les arguments des parties, conclut le 4 juillet 2024 dernier que la demande du voisin est fondée. Le juge rappelle que, selon le code de l’urbanisme, le maire était tenu de dresser un procès-verbal lorsque les infractions sont constatées.

Ainsi, la décision implicite de refus du maire est annulée. Le tribunal ordonne au maire de Sète de dresser le procès-verbal demandé par le voisin et de le transmettre au procureur de la République dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement. En revanche, l’injonction de prendre un arrêté interruptif de travaux n’a pas été retenue, car les travaux autorisés par les permis de construire délivrés sont terminés à la date du jugement.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des infractions d’urbanisme par la commune de Sète. Pourquoi le maire a-t-il refusé de dresser un procès-verbal malgré les preuves fournies ? En ne respectant pas ses obligations légales, le maire a manqué à son devoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce qui pourrait avoir des conséquences graves pour la sécurité et la conformité des constructions. De plus, le non-respect des espaces verts protégés qui se trouve sur le mont Saint-Clair est particulièrement préoccupant, car ces zones sont essentielles à la préservation de l’environnement urbain. Cette situation soulève également des interrogations sur les bénéficiaires de ce laxisme, qui pourrait être considéré comme un passe-droit au profit des propriétaires des travaux illégaux.

Les regards sont désormais tournés vers la suite de cette affaire, alors que la commune de Sète doit maintenant se conformer aux injonctions du tribunal. François Commeinhes*, continue d’interpréter les lois d’urbanisme de manière très particulière. Les sétois doivent continuer de rester vigilants quant aux permis de construire accordés, en attendant que cette gestion cauchemardesque prenne fin dans les prochains mois.

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*François Commeinhes a été condamné à cinq d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire. Il reste actuellement en place uniquement grâce à son appel devant la cour de cassation qui repousse l’échéance et qui devrait intervenir en Octobre-Novembre 2024

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault
©Aurélien Lopez-Liguori

Aurélien Lopez-Liguori, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, en étant réélu dès le premier tour. Avec 51,66 % des voix exprimées, il confirme la montée en puissance de son parti dans cette circonscription.

Aurélien LOPEZ-LIGUORI, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, étant réélu dès le premier tour avec 37 495 voix, soit 33,94 % des inscrits et 51,66 % des voix exprimées. En 2022, il avait obtenu 16 079 voix (21,75 %). En prenant en compte la participation de cette année (67,84 % contre 48,55 % en 2022), il est clair qu’il a considérablement augmenté son nombre de voix, ce qui montre une forte progression en termes de soutien électoral.

Gabriel BLASCO, représentant le Nouveau Front Populaire, arrive en seconde position avec 18 415 voix, représentant 16,67 % des inscrits et 25,37 % des voix exprimées. En 2022, il avait récolté 11 278 voix (21,75 %). Avec l’augmentation de la participation, il a également gagné des voix, mais son pourcentage de soutien relatif a diminué.

Jocelyne GIZARDIN, candidate macroniste de dernière minute, a obtenu 15 618 voix, soit 14,14 % des inscrits et 21,52 % des voix exprimées. Daniel PILAUDEAU, se place en dernière position avec 1 047 voix, soit 0,95 % des inscrits et 1,44 % des voix exprimées.

Le taux de participation dans la 7ème circonscription de l’Hérault a été de 67,84 %, avec 74 933 votants sur 110 462 inscrits. Les votes blancs représentent 1,34 % des inscrits, et les votes nuls 0,79 %.

Aurélien Lopez-Liguori a su capter une majorité absolue des suffrages exprimés, ce qui lui permet de s’imposer sans passer par un second tour. Cette performance électorale souligne une dynamique favorable au Rassemblement National sur cette circonscription.

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