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Septembre 2025 s’inscrit parmi les plus chauds jamais enregistrés

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Le troisième mois de septembre le plus torride depuis le début des relevés météorologiques a été observé l’année dernière, confirmant la persistance d’une tendance au réchauffement à l’échelle planétaire.

Les données publiées par l’observatoire européen Copernicus révèlent que septembre 2025 se classe au troisième rang des septembres les plus chauds jamais mesurés. Ce constat s’inscrit dans la continuité des records mensuels établis durant les mois de juillet et août précédents. La température moyenne globale a atteint 16,11°C, soit un écart de +1,47°C par rapport aux niveaux préindustriels de référence.

L’analyse détaillée met en lumière des anomalies thermiques particulièrement marquées près des régions polaires et dans plusieurs zones d’Europe orientale. Les pays nordiques, les États baltes et les Balkans ont connu des températures nettement supérieures aux normales saisonnières. Hors du continent européen, le Canada, certaines parties du Groenland, le nord-ouest de la Sibérie et d’importantes portions de l’Antarctique ont également présenté des écarts thermiques significatifs.

Les experts soulignent que cette persistance de températures élevées, tant sur les surfaces terrestres qu’océaniques, reflète l’influence cumulative des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Le programme d’observation combine des mesures satellitaires, des relevés terrestres et des modélisations climatiques pour établir ces bilans mensuels couvrant les huit dernières décennies.

Le rapport met également en évidence d’importantes disparités dans le régime des précipitations. De nombreuses régions européennes, de la Scandinavie à l’Italie en passant par la Croatie et l’Espagne, ont connu des épisodes pluvieux exceptionnellement intenses. À l’inverse, des territoires situés sur le continent américain, notamment au Canada, aux États-Unis et au Mexique, ainsi que certaines zones de Russie et du sous-continent indien, ont enregistré des conditions plus sèches que la normale.

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