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Politique

Sécurité scolaire : le gouvernement durcit les mesures après un drame

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Face à la recrudescence des armes blanches en milieu scolaire, l’exécutif annonce une série de dispositions controversées, allant de l’interdiction de vente aux mineurs à l’expérimentation de portiques de détection.

Le gouvernement a dévoilé mardi un train de mesures visant à renforcer la sécurité dans les établissements scolaires, suite au meurtre d’une surveillante par un élève. Parmi les propositions phares figurent l’interdiction immédiate de la vente de couteaux aux mineurs et le déploiement expérimental de portiques de détection d’armes. Ces annonces, formulées par le Premier ministre et le chef de l’État, suscitent déjà des réserves au sein même de la majorité.

Lors d’une intervention télévisée, le Premier ministre a insisté sur l’urgence d’élargir la liste des armes blanches prohibées, actuellement limitée aux poignards. Peu après, le président de la République a précisé que les ventes en ligne seraient strictement encadrées, avec des sanctions renforcées pour les contrevenants. Il a également réitéré sa volonté de réguler l’accès des mineurs aux réseaux sociaux, évoquant une possible législation nationale si aucune initiative européenne n’aboutit rapidement.

Côté prévention, l’exécutif mise sur une double approche : répression accrue et prise en charge psychologique. Le Premier ministre a annoncé qu’un mineur surpris avec une arme blanche ferait systématiquement l’objet de poursuites, sans toutefois détailler les modalités. Parallèlement, une mission sera confiée à une députée spécialisée pour améliorer le dépistage précoce des troubles psychologiques chez les jeunes.

L’idée des portiques de sécurité, avancée en réponse à l’émotion publique, divise cependant les rangs gouvernementaux. Certains élus pointent leur inefficacité contre les armes blanches et redoutent des attroupements dangereux aux abords des écoles. L’opposition, quant à elle, dénonce des mesures insuffisantes et réclame des sanctions judiciaires automatiques plutôt que de simples procédures disciplinaires.

Ces annonces interviennent dans un contexte tendu, où près de 200 couteaux ont été saisis lors de contrôles récents. Le gouvernement promet une action déterminée, mais le débat sur l’équilibre entre sécurité et libertés individuelles est loin d’être clos.

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