Nous rejoindre sur les réseaux

Faits Divers

Sainte-Soline : un enregistrement d’une conversation avec le Samu à charge pour les forces de l’ordre

Article

le

Sainte-Soline : un enregistrement d'une conversation avec le Samu à charge pour les forces de l'ordre

L’intervention des secours a-t-elle été freinée par les forces de l’ordre à Sainte-Soline lors du rassemblement anti-bassines ? La Ligue des Droits de l’homme produit un enregistrement d’un échange avec le Samu. La famille d’un manifestant porte plainte pour tentative de meurtre.

La famille d’un manifestant grièvement blessé lors des heurts de samedi 25 mars à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres a déposé une plainte contre X pour tentative de meurtre et entrave volontaire à l’arrivée des secours. Ce Toulousain de 32 ans, dont on a appris mardi qu’il était fiché S, est toujours entre la vie et la mort. Le second manifestant hospitalisé dans un état grave est toujours dans le coma selon les organisateurs de la manifestation, « son état est stable, son pronostic vital toujours engagé ». Les causes exactes de leurs blessures n’ont pas encore été déterminées selon un rapport de la gendarmerie.

Depuis les heurts de samedi lors de la manifestation interdite contre les retenues d’eau, la Ligue des droits de l’homme accuse les forces de l’ordre d’avoir entravé l’intervention des secours. Dans un enregistrement, scripté et révélé par le journal Le Monde, mardi, on entend un échange téléphonique entre un médecin et un opérateur du Samu. « On n’enverra pas d’hélicoptère ou de moyen SMUR sur place parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre », assure ce dernier.

Le médecin déclare alors que les observateurs de la Ligue des droits de l’homme, présents sur place, affirment que la situation est « calme » et donc « qu’il est possible d’intervenir ». « Je suis d’accord avec vous, vous n’êtes pas le premier à nous le dire, le problème, c’est que c’est à l’appréciation des forces de l’ordre », poursuit l’opérateur du Samu. Il indique alors dépendre « d’un commandement ». L’ordre est donné de « rassembler les victimes au niveau de l’église de Sainte-Soline », « c’est ce qui est en train d’être fait avec les pompiers qui se déplacent sur site pour les ramener », affirme l’agent.

Face à ces accusations, la préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, a répondu dans un droit de réponse communiqué mardi soir, affirmant qu’il « appartient aux forces de l’ordre, informées en temps réel de la situation, de définir si l’arrivée d’un véhicule de secours à un certain point est possible ou non de façon sûre pour lui ». Elle a également ajouté qu’il n’est « pas surprenant » que « si les conditions de sécurité n’étaient pas réunies, les forces de l’ordre aient pu, pour certaines géolocalisations et dans certaines périodes de temps, indiquer qu’un envoi d’ambulance n’était pas possible dans l’immédiat ».

Les organisateurs de la manifestation ont quant à eux affirmé que les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement, blessant plusieurs manifestants au cours de l’affrontement. Ils ont également déploré la présence de milices d’extrême droite sur place.

L’enquête sur ces affrontements a été transférée du parquet de Niort à celui de Rennes, compétent sur les enquêtes militaires.

Faits Divers

Meurtre de Louise: trois nouvelles gardes à vue, celles d’un homme de 23 ans et de sa mère levées

Article

le

Meurtre de Louise: trois nouvelles gardes à vue, celles d'un homme de 23 ans et de sa mère levées

L’enquête sur le meurtre de Louise progresse avec l’interpellation de trois proches d’un suspect, tandis que d’autres suspects sont relâchés.

Dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Louise, une jeune fille de 11 ans retrouvée morte dans un bois à Longjumeau, trois nouvelles personnes ont été placées en garde à vue pour non-dénonciation de crime. Ces individus, identifiés comme le père, la mère et la petite amie d’un homme soupçonné d’être l’auteur du meurtre, ont été interpellés dans la nuit de lundi à mardi. Cette avancée dans l’investigation fait suite à la découverte du corps de Louise, vendredi après-midi, à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge.

L’analyse de cette affaire révèle une complexité croissante. Les autorités ont relâché un homme de 23 ans et sa mère, initialement soupçonnés, faute de preuves suffisantes pour les maintenir en garde à vue. Cette décision souligne la difficulté pour les enquêteurs de démêler les fils de cette tragédie. L’autopsie a révélé que Louise a subi de multiples blessures par arme tranchante, ce qui indique une violence extrême. Le téléphone de la victime, retrouvé à proximité de son corps, pourrait fournir des indices supplémentaires sur les derniers moments de sa vie.

L’implication de proches d’un suspect dans cette affaire jette une lumière nouvelle sur le réseau social de l’accusé principal. Le fait que des membres de sa famille immédiate ainsi que sa compagne aient été placés en garde à vue pour non-dénonciation de crime soulève des questions sur ce qu’ils savaient et quand. Cette information suggère que des éléments cruciaux peuvent avoir été dissimulés ou ignorés, compliquant davantage l’enquête. Le parquet d’Evry, en charge de l’affaire, continue d’explorer toutes les pistes possibles pour éclaircir les circonstances de ce crime odieux.

L’impact émotionnel de cette tragédie sur la communauté locale est palpable. Des hommages fleurissent devant le collège André Maurois, témoignant du choc et de la solidarité des habitants. Cette affaire, qui a secoué la région, met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’une coopération citoyenne dans la lutte contre la criminalité.

Lire Plus

Faits Divers

Nice : une fillette de 3 ans décède dans l’incendie d’un appartement en pleine nuit

Article

le

Nice : une fillette de 3 ans décède dans l’incendie d’un appartement en pleine nuit

Dans la nuit du 8 au 9 février, un incendie a ravagé un appartement à Nice, entraînant la mort d’une enfant de trois ans et blessant légèrement cinq autres personnes.

Un drame poignant s’est produit à Nice, dans le quartier de Las Planas, lorsque, aux premières heures du dimanche 9 février, un feu s’est déclaré dans un appartement du sixième étage d’un immeuble de huit étages. Alertés par des voisins, les secours sont intervenus avec diligence, mais l’ampleur du sinistre a rendu les opérations de sauvetage difficiles. Malgré l’engagement rapide des 41 pompiers sur place, équipés de deux lances à incendie, le brasier a eu raison de la vie d’une petite fille de trois ans, trouvée gravement blessée dans l’appartement en feu. Elle a succombé à ses blessures, tandis que cinq autres individus ont été légèrement touchés et ont reçu les soins nécessaires.

L’origine de l’incendie demeure, à ce jour, un mystère. Les enquêteurs n’ont pas encore déterminé ce qui a pu déclencher ce terrible brasier, laissant la communauté dans l’incertitude et le deuil. Sur les réseaux sociaux, les réactions ont été vives, reflétant l’onde de choc ressentie par la population. Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice, a qualifié cet événement de « terrible drame », soulignant que la municipalité accompagnerait les sinistrés pour sécuriser les logements endommagés. De même, Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, a exprimé une « tristesse immense » et adressé ses condoléances aux proches de la victime.

Cet incident rappelle cruellement la vulnérabilité des habitants face aux sinistres domestiques et souligne l’importance de la prévention et de la rapidité des secours en cas de catastrophe. Bien que les circonstances précises de l’incendie restent à élucider, l’attention se tourne désormais vers le soutien des familles endeuillées et l’amélioration des mesures de sécurité dans les habitations.

Lire Plus

Faits Divers

Faits-Divers-Essonne : le corps de Louise, 11 ans, retrouvé dans un bois

Article

le

Faits-Divers-Essonne : le corps de Louise, 11 ans, retrouvé dans un bois

Portée disparue vendredi après-midi, Louise a été retrouvée sans vie dans le bois des Templiers à Épinay-sur-Orge. Une enquête pour meurtre sur mineur est en cours. Deux suspects, un homme de 23 ans et une femme de 20 ans, ont été interpellés.

L’émotion est vive en Essonne après la découverte du corps de Louise, 11 ans, dans la nuit de vendredi à samedi. La jeune fille avait disparu quelques heures plus tôt après avoir quitté le collège André-Maurois d’Épinay-sur-Orge aux alentours de 13h50. Ne la voyant pas rentrer, sa famille avait rapidement donné l’alerte, déclenchant d’importantes recherches.

Les forces de l’ordre ont mobilisé d’importants moyens pour la retrouver, brigade cynophile, drones et hélicoptère ont quadrillé la zone. L’analyse des images de vidéosurveillance a permis d’identifier son dernier passage dans le parc des Templiers, situé à quelques dizaines de mètres de son établissement scolaire. C’est précisément dans ce périmètre que les recherches se sont intensifiées. À 21h40, un chien pisteur a marqué un arrêt dans le parc. Après plusieurs heures de battue, les enquêteurs ont fait une découverte macabre ! Le corps de Louise a été retrouvé sans vie à 1h50 du matin dans cet espace boisé.

Les causes précises de son décès restent à déterminer. Une autopsie, prévue dans l’après-midi à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonnes, devra apporter des éléments essentiels pour comprendre ce qui s’est passé et orienter les investigations.

L’enquête a rapidement mené à l’interpellation de deux individus. Un homme de 23 ans, déjà connu des services de police, a été repéré sur les images de vidéosurveillance. Les forces de l’ordre se sont rendues à son domicile, situé à Épinay-sur-Orge, peu après 00h30. Sur place, il se trouvait en compagnie d’une jeune femme de 20 ans, qui se présentait comme sa conjointe. Tous deux ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête pour meurtre sur mineur.

Ce drame soulève une vive émotion dans la commune et bien au-delà. Tandis que l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie, la douleur des proches de Louise et l’attente des premiers résultats d’autopsie pèsent sur cette affaire qui bouleverse l’opinion publique.

Lire Plus

Les + Lus