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Rachida Dati en guerre ouverte contre les médias publics
La ministre de la Culture multiplie les attaques contre les journalistes, alimentant une crise sans précédent avec l’audiovisuel public.
Les tensions entre Rachida Dati et les médias publics ont atteint un paroxysme. Mercredi, sur le plateau de « C à vous », la ministre a violemment répliqué à Patrick Cohen, l’accusant de harcèlement après qu’il ait évoqué ses revenus controversés perçus de GDF Suez. « Vous pourriez tomber sous le coup de ce délit », a-t-elle lancé, menaçant de saisir la justice. France Télévisions a immédiatement condamné ces propos, jugés inacceptables envers les professionnels de l’information.
Ce nouvel éclat s’inscrit dans une série de passes d’armes. Début mai, sur France Inter, Rachida Dati s’en était prise à Sibyle Veil, présidente de Radio France, l’accusant de déformer sa réforme visant à créer un holding regroupant les médias publics. La ministre avait également ironisé sur l’audience de la station, qualifiée de « club pour CSP+ et retraités ». Une sortie qui avait ulcéré les équipes éditoriales, déjà inquiètes des méthodes de la ministre.
Les critiques fusent désormais de toutes parts. Valéry Lerouge, président de la société des journalistes de France Télévisions, dénonce un « climat délétère » instauré par Rachida Dati, prête selon lui à « discréditer le service public par tous les moyens ». L’affaire s’est encore envenimée après la diffusion d’un reportage de « Complément d’enquête » sur France 2, que la ministre a accusé de pratiques « proches du voyoutisme », une allégation fermement rejetée par la rédaction.
Pourtant, malgré les polémiques, Rachida Dati maintient le cap. Porteuse d’un projet de réforme de l’audiovisuel public, elle vient d’obtenir son inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Ses soutiens politiques, dont le Premier ministre, saluent sa détermination, tandis que ses adversaires y voient une manœuvre pour s’imposer en vue des municipales parisiennes de 2026.
Mais la bataille s’annonce rude. Les syndicats de l’audiovisuel public, vent debout contre cette réforme, ont déjà voté une grève reconductible à partir du 26 juin. Pour Serge Cimino, délégué général du SNJ à France Télévisions, les attaques répétées de la ministre ne visent qu’à « affaiblir le service public » pour mieux le remodeler. Un bras de fer qui, loin de s’apaiser, pourrait encore s’intensifier dans les semaines à venir.
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