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PS : Faure et Mayer-Rossignol en quête du soutien décisif de Vallaud

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Le duel pour la direction du Parti socialiste se joue désormais autour des voix du troisième homme, Boris Vallaud, devenu l’arbitre d’une bataille serrée.

Les résultats du premier tour du congrès du PS ont confirmé une compétition extrêmement serrée entre Olivier Faure, premier secrétaire sortant, et Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen. Avec respectivement 42,21 % et 40,38 % des suffrages, les deux hommes se retrouvent au coude-à-coude avant le second tour prévu le 5 juin. Le véritable enjeu réside désormais dans le ralliement des soutiens de Boris Vallaud, arrivé troisième avec 17,41 % des voix et dont le positionnement pourrait être décisif pour l’emporter.

Le député des Landes, qui a axé sa campagne sur l’apaisement des divisions internes, n’a pas encore révélé ses intentions. Ses proches indiquent qu’il souhaite prendre le temps de consulter son camp avant de se prononcer. Une réunion en visioconférence a été organisée avec ses partisans, mais aucune déclaration publique n’est attendue dans l’immédiat. Son entourage souligne cependant que son courant dispose désormais d’un poids déterminant pour imposer des conditions politiques aux deux finalistes.

De leur côté, Faure et Mayer-Rossignol multiplient les appels du pied en direction de Vallaud. Le premier met en avant leur collaboration passée et plaide pour une continuité dans la direction, tandis que le second propose une intégration dans son équipe pour impulser un « changement d’orientation ». Les partisans de Mayer-Rossignol insistent sur la nécessité d’une refonte stratégique, critiquant la ligne actuelle du parti et réclamant un débat public avec Faure.

Sur le fond, les divergences persistent. Mayer-Rossignol défend une alliance large, incluant des figures extérieures au PS comme Raphaël Glucksmann ou Benoît Hamon, avant d’envisager des discussions avec d’autres forces de gauche. Faure, lui, prône une union immédiate avec les écologistes et une partie de la gauche non-mélenchoniste, autour d’une plateforme commune. Vallaud, quant à lui, cherche une voie médiane, combinant affirmation socialiste et ouverture à des partenariats élargis.

La bataille pour les voix restantes s’annonce intense, chaque camp tentant de démontrer qu’il incarne la majorité des militants. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer qui prendra les rênes d’un PS en quête de renouveau.

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