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Faits Divers

Prisons françaises sous tension : une vague d’attaques inquiétantes cible les surveillants

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Des actes violents et des inscriptions mystérieuses sèment la psychose parmi le personnel pénitentiaire, tandis que les autorités explorent la piste du narcotrafic.

Une série d’incidents graves frappe les établissements pénitentiaires français depuis plusieurs jours, marquée par des incendies de véhicules, des tirs d’armes automatiques et des tags menaçants. Ces attaques, qui visent explicitement les agents pénitentiaires, ont conduit à la saisine du parquet antiterroriste, sans qu’aucune revendication claire n’ait encore émergé.

Dans la nuit de mardi à mercredi, trois voitures ont été réduites en cendres sur le parking réservé aux personnels de la prison de Tarascon, un espace pourtant sécurisé. Peu après, un autre véhicule appartenant à un surveillant de la prison d’Aix-Luynes a été incendié devant son domicile. Ces événements s’inscrivent dans une escalade inquiétante, après les impacts de balles découverts sur les murs de la prison de Toulon et les inscriptions « DDPF » ou « DDFM » retrouvées sur plusieurs sites.

Les autorités envisagent toutes les hypothèses, y compris celle d’une manipulation étrangère ou d’une réaction violente liée à la politique pénitentiaire récente. Le ministre de la Justice a évoqué un possible lien avec le projet de création d’unités de haute sécurité pour les narcotrafiquants, une mesure qui aurait pu provoquer des représailles. Les syndicats, quant à eux, dénoncent des vidéos circulant sur Telegram, où des agents sont nommément menacés, notamment dans le sud de la France, région connue pour son trafic de drogue.

Face à cette situation, les surveillants expriment leur angoisse. Certains avouent désormais vérifier leur environnement avant de rentrer chez eux, craignant pour leur sécurité. Les messages rassurants des autorités, promettant de retrouver les coupables, peinent à apaiser les esprits dans un contexte où la violence semble se systématiser.

La plateforme Telegram a finalement supprimé les contenus incriminés, affirmant respecter une politique stricte contre les appels à la violence. Mais le mal est fait : une atmosphère de défiance s’installe, tandis que les enquêteurs tentent de démêler les fils de ces attaques coordonnées, dont l’origine et les motivations restent troubles.

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