Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

Présidentielle: LR va sonder un panel de 15.000 personnes pour trouver son candidat

Article

le

presidentielle:-lr-va-sonder-un-panel-de-15.000-personnes-pour-trouver-son-candidat

Les Républicains vont sonder un panel de 15.000 personnes pour tenter de dégager leur candidat à la présidentielle, qui sera désigné « courant novembre », a affirmé mercredi le président du parti Christian Jacob.

« Nous avons travaillé avec Gérard Larcher sur la préparation d’enquêtes d’opinion, sur un panel de 15.000 personnes type Cevipof », a affirmé M. Jacob lors d’une conférence de presse.

Le résultat de cette enquête, dont « une première vague sortira autour du 20 septembre et une deuxième en octobre », permettra « d’éclairer le processus » de choix du candidat sur « des bases scientifiques incontestables », a-t-il fait valoir.

Au vu des résultats, « soit on a un candidat qui écrase le match, soit on sera sur un processus de sélection qu’on va préparer en amont », ajouté M. Jacob.

Le maire d’Antibes Jean Leonetti sera chargé de chapeauter ce processus, notamment pour « avoir les contacts avec les uns et les autres ». Il « va préparer les travaux sur la méthode, qui seront proposés au bureau politique et au conseil national au plus tard fin septembre ».

Quels noms seront soumis à ce panel constitué de personnes qui « se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre »?

« Un certain nombre de candidats ont manifesté le désir d’être testés. C’est le travail qu’on va faire avec Jean Leonetti et Pascal Perrineau » du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po), a assuré M. Jacob.

Pour l’instant, seul Xavier Bertrand (ex-LR) a officialisé sa candidature à la présidentielle, en refusant toute idée de primaire. Mais d’autres se préparent plus ou moins ouvertement, de Valérie Pécresse (ex-LR, Libres!) à Michel Barnier en passant par Laurent Wauquiez, tandis que la direction de LR peine à renoncer à l’hypothèse François Baroin.

Pour M. Jacob, « l’objectif est clairement d’avoir un candidat de rassemblement » car « il ne s’agit pas de jouer placé ou de chauffer les uns contre les autres ».

Dans cette optique il a souligné les « réserves remontées de nos militants » sur les primaires de 2016.

En dépit des appels à accélérer le processus, le calendrier de LR reste le même: « on aura courant novembre un candidat qui portera les valeurs de la droite et du centre », a assuré M. Jacob.

Au lendemain des régionales « on va entamer une autre période, qui est celle de la présidentielle », « l’objectif du point d’arrivée » reste « novembre », a-t-il martelé.

Politique

Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes

Article

le

Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes

C’est officiel, pour Jean-Luc Mélenchon, la Nupes est enterrée, à peine un peu plus d’un an après la formation de la coalition de gauche.

Lors d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise (LFI), a annoncé la fin de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Cette déclaration marque la fin d’une coalition de gauche qui avait été formée il y a un peu plus d’un an.

Les tensions au sein de la Nupes avaient été exacerbées par l’attaque du Hamas en début octobre, ainsi que par le refus de LFI de qualifier l’organisation de terroriste. Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, avait exprimé le « constat du blocage » de la Nupes en raison de « désaccords stratégiques profonds » le 28 novembre.

Jean-Luc Mélenchon a renforcé cette position en déclarant : « Il n’y a plus de Nupes, alors on fait semblant qu’il y en a toujours une (…) Ce qu’on a construit est déjà détruit. » Il a également qualifié les divergences au sein de la gauche de « gamineries, d’enfantillages irresponsables » et a appelé à l’avenir de la gauche en mettant en avant un programme partagé. Il a ajouté : « Nous allons faire l’union populaire avec ceux qui veulent. Ceux qui ne veulent pas font ce qu’ils veulent, les Français trancheront. »

Les signes de l’éclatement de la coalition étaient déjà visibles, avec les députés socialistes votant un « moratoire sur leur participation aux travaux de l’intergroupe » et retirant la mention Nupes de leur nom de groupe parlementaire.

Du côté des Écologistes, les relations n’étaient pas plus chaleureuses, avec Yannick Jadot, sénateur et ancien candidat à la présidentielle, déclarant en mi-octobre que « la Nupes [était] morte ». Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, avait également annoncé la fin de sa participation à la coalition de gauche dès le 12 novembre lors d’une interview sur TF1.

Lire Plus

France

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

Article

le

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

Lire Plus

Économie

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024

Article

le

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2024

Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.

Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.

Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.

Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.

Lire Plus

Les + Lus