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Société

Portiques de sécurité dans les écoles : une fausse bonne solution selon les enseignants

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Après une attaque au couteau dans un lycée nantais, la proposition du Premier ministre d’installer des portiques de sécurité fait polémique. Les professionnels de l’éducation dénoncent une approche simpliste.

La suggestion de François Bayrou d’équiper les établissements scolaires de portiques de détection métallique, sur le modèle des aéroports, a suscité de vives réactions dans le monde éducatif. Cette idée, présentée comme une mesure de prévention après un drame survenu dans un lycée de Nantes, est jugée inefficace et contre-productive par de nombreux acteurs du secteur.

Les syndicats enseignants pointent du doigt l’échec de telles mesures aux États-Unis, où les fusillades en milieu scolaire persistent malgré un dispositif sécuritaire renforcé. Pour eux, la réponse ne réside pas dans une militarisation des écoles, mais dans un meilleur accompagnement des élèves. Le manque criant de psychologues, d’infirmiers et de médecins scolaires est régulièrement évoqué comme le véritable problème à résoudre.

Certains sociologues dénoncent une instrumentalisation politique du drame, accusant la droite de privilégier une approche sécuritaire au détriment d’une réflexion plus globale sur la santé mentale des jeunes. Ils alertent sur les conséquences néfastes d’un tel dispositif, qui pourrait transformer les établissements en espaces anxiogènes, nuisant au climat éducatif.

Plutôt que de multiplier les contrôles, les professionnels plaident pour une politique préventive axée sur le dialogue et le soutien psychologique. Une position qui contraste fortement avec les annonces gouvernementales, jugées trop focalisées sur la répression.

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