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Nouvelle escalade meurtrière en Ukraine après des pourparlers à Paris

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Les frappes russes ont repris de plus belle, faisant des victimes civiles, alors que les discussions diplomatiques peinent à aboutir.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs villes ukrainiennes ont été la cible de nouvelles attaques russes, causant au moins deux morts et une quarantaine de blessés. Ces frappes interviennent au lendemain de réunions entre alliés de Kiev à Paris, où Américains, Européens et Ukrainiens ont tenté de coordonner leur stratégie face à Moscou. Malgré des échanges qualifiés de « positifs » par les participants, les bombardements se poursuivent sans relâche.

Kharkiv et Soumy, deux villes du nord-est du pays, ont été particulièrement touchées. À Kharkiv, un raid aérien a frappé un quartier résidentiel, détruisant une vingtaine d’immeubles et blessant des dizaines de civils. À Soumy, déjà meurtrie par une double frappe quelques jours plus tôt, un drone russe a fait une nouvelle victime. Ces attaques illustrent l’intensification des hostilités, malgré les appels répétés à un cessez-le-feu.

Les discussions parisiennes visaient à harmoniser les positions occidentales face aux exigences de Vladimir Poutine, qui réclame toujours la capitulation de l’Ukraine, le désarmement de ses forces et l’abandon de ses aspirations à rejoindre l’Otan. Les Européens, jusqu’alors marginalisés dans les négociations pilotées par Washington, ont insisté sur leur rôle clé dans toute résolution du conflit. Emmanuel Macron a notamment évoqué l’idée d’un déploiement futur de forces européennes en Ukraine, une proposition qui divise les alliés et irrite Moscou.

Du côté américain, le revirement de Donald Trump, désormais plus conciliant envers la Russie, suscite des inquiétudes à Kiev. Pourtant, son émissaire, Marco Rubio, a assuré que Washington souhaitait une paix « équitable et durable », tout en maintenant le dialogue avec Moscou. Un fragile moratoire sur les attaques contre les infrastructures énergétiques, conclu en mars, reste régulièrement violé par les deux camps.

Parallèlement, un accord préliminaire a été signé entre les États-Unis et l’Ukraine pour exploiter les ressources minières du pays, présenté comme une contrepartie à l’aide militaire occidentale. Kiev, quant à lui, réclame des garanties de sécurité plus solides pour éviter une nouvelle offensive russe. Les pourparlers se poursuivront la semaine prochaine à Londres, mais sur le terrain, la guerre continue de faire rage.

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