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NBA: Utah toujours plus haut, Brooklyn chute encore, Curry marche sur l’eau
Brooklyn a encore oublié de défendre et l’a payé d’un troisième revers d’affilée à Detroit, mardi en NBA, pendant que le leader Utah écartait avec autorité Boston et que Stephen Curry étincelait à nouveau pour le bonheur de Golden State à San Antonio.
. Le Jazz ça gaze !
Utah s’est imposé pour la 16e fois en 17 matches, en bataillant cette fois un peu plus que d’habitude face à Boston (122-108).
C’est au 3e quart-temps que le Jazz a accéléré le tempo, reléguant les Celtics à dix longueurs. Ensuite Donovan Mitchell, encore excellent (36 pts, 9 rbds), et Rudy Gobert, sur tous les fronts (18 pts, 12 rbds, 4 contres), ont contenu le sursaut adverse avec d’importants paniers dans le money-time, tout comme Joe Ingles (24 pts).
Boston, où Jaylen Brown a réussi un gros match (33 pts, 8 rbds) et Jayson Tatum a manqué d’adresse (7/20, 23 pts), reste 4e à l’Est.
Utah, qui a égalé le meilleur départ de son histoire (20-5), réalisé en 1996/97 sous l’ère Karl Malone/John Stockton, pourra l’améliorer vendredi contre Milwaukee, 2e à l’Est derrière Philadelphie, qui a battu Sacramento (119-111).
Joel Embiid (25 pts, 17 rbds) a encore été déterminant pour les Sixers, longtemps malmenés par DeAaron Fox (34 pts, 10 passes).
. Brooklyn sans défense
Sans Kevin Durant (protocole Covid), les Nets n’ont pas la même allure. Et leur troisième revers de rang (122-111) à Detroit n’a fait que confirmer leur incapacité chronique à défendre.
Quand leurs stars font fonctionner à plein l’attaque, cela se voit un peu moins. Mais lorsqu’elles restent dans des standards juste raisonnables à l’image des 27 et 24 points de Kyrie Irving et James Harden (12 passes, 7 ballons perdus), c’est criant.
Brooklyn (3e), prétendant déclaré au titre, ne peut pas se permettre d’être aussi perméable défensivement. Steve Nash le sait, qui en a appelé à « la fierté personnelle » de ses joueurs. « Si vous venez à la salle, vous devez avoir envie de vous battre aux côtés de vos coéquipiers et de rendre les choses extrêmement difficiles pour l’adversaire. Ce n’est pas ce que nous avons fait. »
Et les Pistons en ont profité, shootant à 56% de réussite, à l’image de Jerami Grant (32 pts, record personnel).
Sekou Doumbouya (2 pts en 6 minutes) a peu participé à la fête. En face, l’autre « Frenchie », Timothé Luwawu-Cabarrot est resté discret (3 pts, 3 rbds).
. Curry, cet artiste
Non content d’envoyer comme à chaque match des ogives à trois points, Stephen Curry fait cette saison étalage de toute sa panoplie de magicien, symbole d’une joie retrouvée de jouer à un niveau tout proche de ses années MVP (2015, 2016). Lors de la facile victoire de Golden State à San Antonio (114-91), cela fut éclatant.
Auteur de 32 points en trois quart-temps, il a tout fait à la défense des Spurs, dribbles insensés, shoots derrière l’arc en step-back (après pas de recul), tir très haut en cloche façon Harlem Globe Trotters, et cerise sur le gâteau ce panier de funambule, dos au panneau, façon Michael Jordan.
Si Klay Thompson ne s’était pas rompu un tendon d’Achille, leur duo ferait des Warriors probablement un candidat au titre. Au lieu de quoi, ils sont actuellement 8e à l’Ouest, à une victoire des Spurs (6e).
. Miami frustre encore New York
Vainqueur deux jours plus tôt face à ces mêmes Knicks (109-103), le Heat a remis ça sur son parquet (98-96). Les deux équipes étaient à égalité (94-94), quand Tyler Herro (15 pts) a planté la banderille létale à longue distance, à une minute du terme.
Jimmy Butler, encore omniprésent, a donné la passe décisive à son coéquipier, sa dixième du match. Il a aussi gêné RJ Barrett sur son double-pas d’une égalisation manquée.
Derrick Rose, de retour à New York où il a joué en 2016/17, a réussi 14 points. Frank Ntilikina était absent, faisant l’objet d’une enquête de traçabilité pour le coronavirus.
Après ce 3e succès d’affilée, Miami remonte à la 10e place à l’Est, juste derrière les Knicks.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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