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NBA/Covid: imbroglio autour de Durant, tenu de quitter le match des Nets contre Toronto

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La star de Brooklyn Kevin Durant, empêché de débuter le match vendredi contre Toronto, car il faisait l’objet d’une enquête de traçabilité dans le cadre du protocole Covid-19, a ensuite été autorisé à jouer par la NBA avant d’être définitivement renvoyé au vestiaire.

Un rare imbroglio, conséquence du contexte délicat de la pandémie de coronavirus qui continue de sévir aux Etats-Unis, s’est produit dans le cadre de cette rencontre finalement perdue par les Nets (123-117).

La ligue nord-américaine de basket, dont le protocole veut qu’un joueur potentiellement cas contact, et faisant donc l’objet d’une enquête de traçabilité, reste à l’écart de l’équipe, a décidé avant le coup d’envoi que Durant ne pouvait pas commencer ce match.

Quelques minutes plus tard, elle l’a néanmoins autorisé à entrer en jeu à la fin du premier quart-temps. Et coup de théâtre, au 3e quart-temps, ce dernier a été obligé de quitter le parquet du Barclays Center. Il a appris cette décision, stupéfait, alors qu’il se reposait non loin du banc de son équipe et a regagné le vestiaire en jetant de frustration  une bouteille d’eau par terre.

La NBA a fini par expliquer le contexte l’ayant amenée à prendre ces décisions contraires.

Selon son porte-parole, Tim Frank, « Durant, testé négatif trois fois au cours des dernières 24 heures dont deux vendredi, a interagi dans l’après-midi avec une personne ayant reçu un résultat de test non concluant peu avant le match ».

« Il a donc d’abord été tenu à l’écart, pendant que le résultat de ce test était en cours d’examen, car selon les protocoles de santé et de sécurité de la ligue, nous n’exigeons pas qu’un joueur soit mis en quarantaine avant qu’un contact proche ait un test positif confirmé », a ajouté Tim Frank.

Frustration, incompréhension

Ce qui n’explique pas pourquoi Durant a néanmoins été autorisé à jouer, étant donné le risque encouru.

Or pendant le match « le résultat du test passé par la personne avec laquelle Durant a interagi est revenu positif (…) Par excès de prudence, Durant n’a pas fini la rencontre », a conclu Frank, ajoutant que la ligue cherchait à présent à déterminer à quel point le joueur de Brooklyn a été en contact étroit avec la personne en question.

Si l’entraîneur Steve Nash, qui devra se passer des services de sa star samedi à Philadelphie, n’a pas masqué sa circonspection, déplorant que « c’est dur de perdre Kevin Durant deux fois dans le même match », ce dernier ne décolérait pas sur les réseaux sociaux, demandant sa « libération » sur Twitter (« Free me ») et fustigeant les explications de la NBA.

« C’est frustrant, nous suivons les protocoles, nous nous faisons tester tous les jours, donc je ne comprends pas ce qui s’est passé. Il ne pouvait pas jouer, puis il a pu, puis ils l’ont repris », a pesté son coéquipier James Harden, se demandant comment le match ait pu avoir lieu étant donné que Durant et les autres joueurs de l’équipe ont partagé le même vestiaire avant le match.

« KD » a contracté le Covid l’an passé alors qu’il était en rééducation après une rupture d’un tendon d’Achille. Il a repris le chemin des parquets, après 18 mois d’absence fin décembre, réussissant une remarquable entame de saison, avec une moyenne de 30,8 points par match.

Début janvier, il avait néanmoins dû déjà observer une première quarantaine de dix jours, soit trois matches manqués, pour avoir déjà été cas contact d’une personne ayant contracté le virus.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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