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Mystérieuses attaques contre des prisons : qui se cache derrière le groupe « DDPF » ?

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Une série d’incidents violents ciblant des établissements pénitentiaires secoue la France, avec des revendications troublantes laissées sur place.

Depuis quelques jours, plusieurs prisons françaises font l’objet d’attaques coordonnées. Les premiers incidents remontent à dimanche, lorsque sept véhicules ont été réduits en cendres sur le parking de l’École nationale de l’administration pénitentiaire à Agen. Les nuits suivantes, les établissements de Nanterre, Villepinte, Valence, Aix-Luynes et Nîmes ont également été touchés par des actes de vandalisme, sans faire de blessés.

La dernière nuit a vu deux nouvelles cibles frappées : trois voitures incendiées à Tarascon et le domicile d’une surveillante en Seine-et-Marne. À chaque fois, les auteurs ont laissé la même signature : les lettres « DDPF », pour « Droit des prisonniers français ». Ce sigle, inconnu jusqu’alors, est désormais au cœur des investigations.

Les revendications de ce groupe, apparu subitement, restent floues. Selon certaines sources, il aurait émergé récemment, avec un canal de communication créé juste avant la première attaque. Ses messages dénoncent les conditions de détention et menacent explicitement les surveillants, les enjoignant de « changer de cap » sous peine de représailles.

Les autorités s’interrogent sur la nature de ce mouvement. Est-ce une mouvance d’extrême gauche ou un réseau lié au trafic de stupéfiants ? Certains éléments, comme l’utilisation d’armes de guerre lors d’un incident à Toulon, orientent les soupçons vers la piste criminelle. Les enquêteurs explorent toutes les hypothèses pour identifier les responsables de ces actions inquiétantes.

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