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Économie

Moyen-Orient en flammes : l’or noir et l’or jaune s’emballent, les Bourses plongent

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Les frappes israéliennes en Iran provoquent un séisme sur les marchés financiers, avec une envolée des matières premières et un repli généralisé des indices boursiers.

L’escalade militaire entre Israël et l’Iran a déclenché une onde de choc sur les places financières mondiales. Les investisseurs, pris de panique, se ruent vers les actifs refuges tandis que les cours du pétrole s’envolent, alimentés par les craintes d’une perturbation des approvisionnements. L’Iran, l’un des principaux producteurs d’hydrocarbures, représente un maillon clé dans l’équilibre énergétique mondial.

Les cours du Brent et du WTI ont bondi de plus de 7%, frôlant les 74 dollars, après un pic nocturne dépassant les 12%. Cette flambée reflète l’appréhension des marchés face à un possible blocage du détroit d’Ormuz, voie maritime stratégique pour le transit du pétrole. Parallèlement, l’or profite de cette défiance, grimpant à 3.443 dollars l’once, à deux doigts de son record historique.

À l’inverse, les Bourses accusent le coup. Wall Street ouvre en net recul, avec le Dow Jones et le Nasdaq perdant plus de 1%. En Europe, Paris, Francfort et Milan suivent la même tendance, tandis qu’en Asie, Tokyo et Hong Kong clôturent également dans le rouge. Les investisseurs adoptent une posture défensive, anticipant des représailles iraniennes dont l’ampleur reste incertaine.

Les déclarations enflammées des deux camps alimentent les spéculations. Téhéran évoque une « déclaration de guerre » et promet une réponse sans limite, tandis que Washington met en garde contre une escalade incontrôlable. Les récentes explosions signalées près de sites sensibles iraniens attisent encore les tensions.

Dans ce contexte, les majors pétrolières comme TotalEnergies, BP ou Exxon Mobil profitent de la hausse des cours. À l’inverse, les marchés obligataires restent étrangement calmes, les taux souverains affichant une stabilité surprenante malgré la tourmente.

Les analystes s’attendent à une volatilité accrue dans les prochains jours, avec un risque de contagion économique si le conflit venait à s’étendre. Pour l’heure, les investisseurs préfèrent réduire leurs expositions avant un week-end qui s’annonce particulièrement tendu.

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