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Hérault

Montagnac : le préfet de l’Hérault émet un avis défavorable au projet de golf du domaine de Lavagnac

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Montagnac : le préfet de l'Hérault émet un avis défavorable au projet de golf du domaine de Lavagnac
©Illustration

Décision inédite, dans un contexte de sécheresse et de préservation de la ressource en eau, le préfet de l’Hérault refuse l’autorisation au projet.

Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, a annoncé aujourd’hui son avis défavorable concernant le projet de Golf du domaine de Lavagnac, situé dans la commune de Montagnac. Ce projet, qui avait été autorisé par un arrêté préfectoral en septembre 2011, comprenait la construction de logements individuels et collectifs, ainsi que la création d’un parcours de golf de 18 trous.

Face à une sécheresse précoce et à la nécessité de préserver la ressource en eau, le préfet avait demandé dès janvier 2023 une mise à jour du dossier. Par le biais d’un arrêté préfectoral en date du 13 mars 2023, le représentant de l’État dans l’Hérault avait demandé au porteur de projet de préciser les modalités d’approvisionnement en eau pour l’irrigation du golf.

Il s’avère que les modifications proposées sur le projet, communiquées aux services de l’État le 30 avril dernier, ne résolvent pas la question cruciale de l’approvisionnement en eau. Les évolutions envisagées, telles que le nombre de logements, le traitement des eaux usées ou le mode d’approvisionnement en eau, bien que substantielles par rapport au projet initial, ne répondent pas aux enjeux actuels de préservation de la ressource en eau.

À une époque où le réchauffement climatique entraîne des périodes de sécheresse prolongée et où la préservation de la ressource en eau est primordiale, tout projet d’ancienne conception doit être réévalué à la lumière des défis auxquels nous sommes confrontés.

Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, souligne que « l’État a pour responsabilité de répondre aux besoins essentiels de la population, en assurant un approvisionnement continu en eau potable et en préservant l’irrigation des cultures, tout en s’adaptant aux évolutions des préoccupations environnementales ».

Étant donné l’état de sécheresse observé dans le département de l’Hérault, les golfs sont soumis à des restrictions d’arrosage durables. Le préfet appelle les porteurs de projets à assumer leur responsabilité et à prendre pleinement en compte les enjeux environnementaux. La préservation de la ressource en eau est une priorité face aux défis actuels liés au changement climatique.

Faits Divers

Début à Montpellier du procès d’une femme jugée pour avoir affamé sa fille de 13 ans jusqu’à la mort

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Début à Montpellier du procès d'une femme jugée pour avoir affamé sa fille de 13 ans jusqu'à la mort

Une mère de 54 ans est accusée d’avoir infligé des actes de torture et de barbarie à sa fille de 13 ans, la conduisant à une mort par inanition. Le procès, qui s’ouvre à Montpellier, pourrait se conclure par une condamnation à la réclusion à perpétuité.

Le tribunal de Montpellier accueille à partir de ce lundi un procès qui promet d’être bouleversant. Sandrine Pissarra, 54 ans, est inculpée pour avoir causé la mort de sa fille Amandine, 13 ans, par un régime de privation alimentaire extrême. La mère, déjà mère de huit enfants, fait face à des charges d’actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son compagnon, Jean-Michel Cros, 49 ans, comparaît également, accusé de complicité par omission de soins et d’aliments, pouvant lui valoir jusqu’à 30 ans de réclusion.

Le 6 août 2020, Amandine décédait d’un arrêt cardiaque à Montblanc, dans l’Hérault, pesant à peine 28 kg pour 1,55 m. Les expertises médicales ont révélé un état de cachexie, une septicémie et un possible syndrome de renutrition inappropriée. Les conditions de sa mort sont particulièrement tragiques, perte de dents, cheveux arrachés, et une maigreur extrême, signes d’un long calvaire.

Sandrine Pissarra a tenté de justifier la mort de sa fille en évoquant des troubles alimentaires non confirmés. Cependant, les éléments recueillis par l’enquête suggèrent un tableau bien différent, celui d’une mère violente et colérique, capable de transposer sa rancœur envers l’ex-compagnon d’Amandine sur l’enfant elle-même. Selon les experts, Amandine était systématiquement maltraitée depuis son plus jeune âge, privée de nourriture, soumise à des punitions physiques et psychologiques, et souvent enfermée dans un débarras.

Les faits les plus graves remontent au premier confinement lié au Covid-19 en mars 2020, période durant laquelle Amandine a été retirée de l’école, ce qui a accentué son isolement et sa vulnérabilité. Les actes de cruauté se sont alors intensifiés, menant à la dénutrition fatale de l’adolescente.

Le verdict, attendu vendredi au plus tard, pourrait marquer un tournant dans la jurisprudence sur les actes de torture et de barbarie au sein de la sphère familiale.

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Hérault

Montpellier : la proposition choc du maire pour lutter contre le blanchiment d’argent de la drogue

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Montpellier : la proposition choc du maire pour lutter contre le blanchiment d'argent de la drogue

Le maire de Montpellier propose une mesure radicale pour endiguer le blanchiment d’argent lié au trafic de stupéfiants.

Face à une recrudescence de la violence liée au trafic de drogue, Michaël Delafosse, le maire de Montpellier, a proposé une solution inédite pour lutter contre le blanchiment d’argent provenant de cette activité illégale. Les récents événements, tels que les fusillades dans des quartiers sensibles, ont mis en lumière l’urgence d’agir contre ce fléau qui menace non seulement la sécurité publique mais aussi la cohésion sociale.

Montpellier, comme d’autres grandes villes françaises, est confrontée à une augmentation inquiétante des incidents liés au narcotrafic. Des épiceries de nuit, souvent soupçonnées de servir de façade pour le blanchiment d’argent, sont devenues des cibles privilégiées des règlements de comptes entre bandes rivales. Michaël Delafosse, conscient de l’ampleur du problème, a exprimé lors d’une interview à France Bleu son désir de voir les maires dotés de pouvoirs accrus pour décider de l’ouverture ou de la fermeture de tels commerces.

Le maire socialiste a souligné que le nombre excessif d’épiceries de nuit dans la ville n’est pas sans lien avec les activités criminelles. « Quand je suis devenu maire, il y avait près de 200 épiceries de nuit. Je ne dis pas qu’il n’en faut pas, mais pas autant », a-t-il déclaré. Cette surabondance de points de vente est vue comme un terrain fertile pour le blanchiment de l’argent sale, facilitant ainsi le financement de réseaux criminels.

Les fusillades récentes, notamment celle du 2 janvier dans le quartier de la Mosson, ont dramatiquement illustré l’urgence de la situation. Un homme a été tué et un autre blessé, dans ce qui semble être un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants. Face à cette violence, Michaël Delafosse a appelé à une mobilisation forte de l’État et de la société civile pour faire face à ce qui est devenu une « menace systémique pour la cohésion nationale ».

Michaël Delafosse, à travers ses interventions publiques et ses messages sur les réseaux sociaux, a montré une volonté ferme de s’attaquer au problème à la racine. Il a condamné avec force l’assassinat lié au trafic de drogue, soulignant que le narcotrafic est désormais un défi comparable à celui du terrorisme islamiste il y a une décennie.

Cette proposition de donner plus de pouvoir aux maires pour contrôler l’ouverture des commerces pourrait être une première étape vers une approche plus proactive et locale dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Cependant, elle soulève également des questions sur l’équilibre entre la sécurité publique et la liberté d’entreprendre, ainsi que sur la capacité des maires à juger de la légitimité des commerces.

La proposition de Michaël Delafosse pour Montpellier représente un tournant dans la manière dont les villes françaises pourraient aborder le problème du narcotrafic. En s’attaquant aux moyens de blanchiment de l’argent de la drogue, la ville espère non seulement réduire la violence mais aussi renforcer la sécurité et la cohésion sociale de ses habitants.

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France

Orages violents et risques d’inondations : le sud de la France en vigilance orange

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Orages violents et risques d'inondations : le sud de la France en vigilance orange

Le Gard et la Lozère sont placés en alerte face à des orages potentiellement violents, susceptibles de provoquer des inondations. Météo-France annonce une dégradation rapide des conditions météorologiques, avec des risques qui pourraient s’étendre à d’autres départements.

Dès cette nuit, des perturbations orageuses traverseront le sud-est de la France, déclenchant des précipitations intenses, principalement sur le Languedoc-Roussillon. Le phénomène est renforcé par un épisode cévenol, caractérisé par des pluies soutenues sur les reliefs et des orages isolés en plaine. Si la vigilance orange est actuellement limitée au Gard et à la Lozère, Météo-France avertit que des régions voisines, comme l’Ardèche ou la région PACA, pourraient également être concernées en fonction de l’évolution des conditions.

Ce type d’événement, marqué par la confrontation entre des masses d’air méditerranéennes chaudes et des courants froids du nord, génère des précipitations intenses et des risques élevés de crues éclairs. Bien que l’intensité exacte des précipitations reste incertaine, les autorités appellent à la prudence, soulignant la possibilité d’une extension de la vigilance dans les prochaines heures.

Les habitants des zones à risque sont invités à rester informés des bulletins météorologiques et à prendre les mesures de précaution nécessaires.

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