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Mèze

Mèze : Une FakeNews publiée deux jours avant le scrutin

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La Ville de Mèze a indiqué que le département de l’Hérault avait refusé le déplacement du centre de vaccination à la caserne des pompiers. Pourtant, il semble que cela ne soit pas exact.

Élection oblige, la salle habituellement réservée à la vaccination Covid ne pourra plus jouer son rôle, puisqu’elle est réquisitionnée. En fin de semaine dernière, il a donc été question en attendant de faire un « centre de vaccination » à la caserne des pompiers. Malheureusement, la Ville de Mèze n’a pas eu les autorisations nécessaires. La faute ? Au département de l’Hérault selon un communiqué de la municipalité. Un communiqué qui a été publié vendredi-après-midi, pendant de longues heures, sur le site internet de la ville et qui a aujourd’hui disparu, puisque les informations indiquées se sont révélées fausses.

En effet, afin de créer un centre de vaccination dans une caserne de pompier, il faut au préalable une convention entre la commune, l’ARS et la Préfecture de l’Hérault. Le département de l’Hérault n’a pas le pouvoir décisionnaire d’accorder ou de refuser la création d’un centre de vaccination.

Un communiqué retiré vendredi soir

Devant cette grossière erreur, le communiqué publié vendredi après-midi a été retiré dans la soirée.

En effet, comme expliqué ci dessus, ce ne sont pas les autorités départementales qui ont refusé l’ouverture de ce centre de vaccination. Selon une source interne au SDIS34 (service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault), s’il est vrai que le SDIS34 était sceptique, notamment sur l’intervention de médecins libéraux et non du public dans sa caserne, le SDIS34 n’a aucun pouvoir de décisionnaire.

Depuis chacun y va de son explication sur le retrait de ce communiqué. Pour le service de communication de la la Ville de Mèze, « si cette annonce n’est plus disponible, c’est parce que la commune n’est plus certaine des lieux évoqués pour accueillir la suite de la campagne de vaccination ». Pour le SDIS34, selon une source interne, « un responsable du SDIS34 a appelé la municipalité de Mèze, menaçant de porter plainte si cette nouvelle mensongère restait en ligne ».

Jeux et enjeux politiques

Sur le communiqué de presse rédigé vendredi par la Ville de Mèze, l’on pouvait lire : « Les autorités départementales viennent de signifier leur refus catégorique et définitif que la caserne des sapeurs-pompiers mette une de ses salles à la disposition de la vaccination des Mézois ». Une charge clairement dirigée à l’encontre les autorités départementales et le département de l’Hérault deux jours avant les élections. Coïncidence, les conseillers départementaux sont Christophe Morgo et Audrey Imbert, cette dernière étant aussi conseillère municipale minoritaire à Mèze. Ils se présentent tous deux à leur propre succession.

La publication tardive a empêché toute réponse médiatique puisque dans la soirée, il n’était plus possible de parler politique. Un timing plus que douteux auquel le maire de Mèze, Henry Fricou, est habitué.

L’antécédent

Le 3 juillet 2020, Thierry Baëza, tête de liste d’Agir pour Mèze et principal opposant au maire Henry Fricou, avait déposé un recours devant le tribunal administratif. En cause ? Un tract distribué par celui qui a gagné frauduleusement cette élection. Dans celui-ci : « Thierry Baeza était notamment accusé d’avoir trahi son ancien camp et l’une de ses colistières, mais également d’avoir détourné 10 000 masques commandés au département par la ville à des fins électorales ». Ce tract, distribué 3 jours avant le second tour, est resté sans réponse du candidat d’Agir pour Mèze, pris de court. Le tribunal administratif a annulé le résultat de l’élection municipale fin février 2021. Le maire reste cependant en poste jusqu’a la décision du Conseil d’État. En effet, Henry Fricou a contesté cette décision devant le Conseil d’État, qui n’a pas encore statué.

Espérons que ce genre « d’erreur » n’arrive pas durant le second tour, et que les règles démocratiques soient correctement respectées.

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Mèze

Sète Agglopôle : Les élus de Mèze dénoncent la surfacturation de l’eau pour 7 750 habitants

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Sète Agglopôle Les élus de Mèze dénoncent la surfacturation de l'eau pour 7 750 habitants
Marcel Graine(g) - Thierry Baeza(c) - Eve Gimenez Sylva(d)

Les représentants de Mèze à Sète Agglopôle Méditerranée ont vivement critiqué une surfacturation de l’eau, touchant 7 750 habitants locaux, et exigent une résolution urgente, soulignant l’impact financier sur les ménages mézois.

Un vent de consternation a soufflé ce jeudi 16 novembre sur Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), suite à la révélation d’une surfacturation de l’eau potable affectant 7 750 résidents de Mèze. L’alerte a été donnée lors du dernier Conseil Communautaire de SAM, où les élus mézois se sont mobilisés pour défendre les intérêts de leurs administrés face à cette facturation injustifiée.

Le rapport 2022 sur le prix et la qualité du service de l’eau potable à Mèze, présenté jeudi dernier par Yves Michel, vice-président en charge de la gestion de l’eau à SAM, a été le point de départ de cette controverse. C’est après cette présentation que Marcel Graine, membre influent de la majorité de Thierry Baëza, a brillamment mis en évidence des incohérences flagrantes dans le rapport. Marcel Graine a dévoilé des augmentations de recettes suspectes pour SAM, malgré un nombre d’abonnés stable et une consommation d’eau en baisse dans sa commune, soulevant des questions sur la fiabilité de cette gestion.

Yves Michel, vice-président en charge de la gestion de l’eau à SAM, s’est trouvé dans l’embarras face à ces révélations. Sa réponse évasive, promettant une rectification en cas d’erreur, n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes. « Nous allons vérifier », a-t-il répondu, laissant planer un doute quant à la résolution immédiate du problème.

L’ampleur de cette surfacturation soulève également des questions sur d’autres communes potentiellement affectées. Jusqu’à présent, le silence règne, alimenté par une apparente réticence des autres membres du conseil à questionner ouvertement cette situation, probablement par crainte de représailles de la part d’un François Commeinhes, déjà visiblement mal à l’aise pendant la séance.

Thierry Baeza a exigé une correction rapide de cette erreur flagrante qui a injustement affecté le budget des résidents de Mèze. Les élus mézois surveillent attentivement le processus de remboursement de cette surfacturation. Marcel Graine considère que cette surfacturation constitue « une infraction juridique caractérisée, pouvant faire l’objet de poursuites en cas de non-correction. Elle vient s’ajouter à d’autres manquements, en particulier le manque de transparence concernant cette augmentation tarifaire auprès des consommateurs. »

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Mèze

Mèze : La ville expérimente l’horodateur gratuit dans sa commune !

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Mèze : La ville expérimente l’horodateur gratuit dans sa commune !

La municipalité cherche à résoudre les problèmes de stationnement tout en stimulant le commerce local. Les résidents et visiteurs bénéficieront de cette initiative qui préserve la gratuité du stationnement en plein cœur de la ville.

La ville de Mèze se distingue une fois de plus en innovant pour résoudre les problèmes de stationnement dans le cœur de sa charmante commune. Après avoir connu un succès retentissant avec l’introduction des parkings événementiels cet été pour désengorger le centre-ville lors des festivités culturelles, elle poursuit son engagement envers ses citoyens en lançant une nouvelle initiative : l’horodateur gratuit.

Faciliter le stationnement au cœur de Mèze

La ville de Mèze accueillera prochainement un horodateur sur la rue Garibaldi. Cependant, contrairement à de nombreuses autres villes, cette démarche vise à faciliter le stationnement plutôt qu’à le tarifer.

Le concept est simple : après avoir garé leur véhicule, les conducteurs devront obligatoirement enregistrer leur numéro d’immatriculation sur la borne de l’horodateur. Une fois cette étape réalisée, les usagers disposeront d’une durée de stationnement généreuse de 1 heure 30. Plus besoin de glisser un ticket sur le tableau de bord. De plus, un même véhicule pourra stationner deux fois 1 heure 30 dans la journée, une première fois entre 9h et 12h, puis une seconde entre 14h et 18h. Cette zone réglementée de la rue Garibaldi sera en vigueur du lundi à 9h jusqu’au dimanche à 13h. Tout dépassement de la durée autorisée entraînera une contravention de 35 €.

Stimuler le commerce local et fluidifier le cœur de ville

L’objectif principal de cette initiative est de soutenir le dynamisme du commerce local tout en luttant contre les conducteurs qui monopolisent les places de stationnement en plein cœur de Mèze, perturbant ainsi la fluidité de la circulation.

Gilles Phocas, élu minoritaire à Mèze, a chaleureusement salué cette mesure en déclarant : « C’est une proposition que je porte depuis seize ans, je suis donc favorable à cette initiative. Cependant, il est important de prendre en compte la problématique des résidents sans garage dans cette zone. »

La municipalité tient à rassurer les résidents en précisant que « les parkings sont gratuits à Mèze et le resteront. » Cette mesure vise à encourager les résidents à utiliser les parkings de manière plus efficace pour dynamiser davantage le centre-ville. Il semble que cette initiative ait été accueillie avec joie sur les réseaux sociaux par les habitants de Mèze, qui continueront de bénéficier de stationnement gratuit tout en contribuant au bien-être de leur communauté.

En résumé, la municipalité de Mèze innove une fois de plus en introduisant un horodateur gratuit dans son centre-ville, démontrant son engagement envers ses citoyens et son souhait de soutenir le commerce local tout en maintenant la gratuité du stationnement. Cette initiative promet de créer un équilibre entre le confort des résidents et la fluidité du cœur de ville.

À LIRE AUSSI > La Ville de Mèze révolutionne le stationnement pour ses événements estivaux

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Hérault

Hérault – Baisse du Prix de l’Énergie en 2024 : Une bonne nouvelle pour les collectivités locales

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Hérault - Baisse du Prix de l'Énergie en 2024 : Une bonne nouvelle pour les collectivités locales
©HéraultEnergies

Le Groupement d’Achat d’Énergies annonce des réductions significatives des coûts énergétiques, incitant les communes à poursuivre leurs efforts en matière de sobriété.

Audrey Imbert, Présidente d’Hérault Energies, a présenté la première réunion « d’achats groupés des énergies » en présence de maires, d’élus, et de décideurs publics, qui s’est tenue le mardi 12 septembre dans les locaux du syndicat. Cette réunion a été l’occasion d’annoncer une bonne nouvelle pour les collectivités locales : la baisse des prix de l’énergie prévue pour 2024, avec des perspectives favorables pour 2025.

La présidente a révélé que le prix de l’électricité devrait être divisé par deux en 2024, tandis que le prix du gaz devrait enregistrer une baisse de plus de 40%. Si l’on prend en compte les différentes taxes et une consommation constante, les budgets alloués aux dépenses énergétiques des collectivités devraient connaître une diminution d’environ 30% pour l’électricité et 40% pour le gaz. Audrey Imbert a souligné que le facteur déterminant dans les factures d’énergie reste la consommation et a encouragé les communes à continuer leurs efforts en matière de sobriété énergétique.

« La chasse au gaspillage énergétique sur le territoire est importante. Un guide des éco-gestes édité par Hérault Energies est mis à disposition des communes pour les soutenir. Bien que le prix de l’électricité devrait être divisé par deux entre 2023 et 2024, il reste toujours supérieur de 50% par rapport à 2021. Seule une réduction de la consommation peut nous permettre de nous rapprocher des niveaux budgétaires d’avant la crise », a expliqué Audrey Imbert.

Au cours des réunions programmées dans le département, les fonctionnalités de l’outil DEEPKI (solution numérique à la disposition des communes membres du groupement) sont expliquées pour en faciliter l’usage. En effet, DEEPKI permet de surveiller la consommation électrique et de gaz des bâtiments ainsi que de l’éclairage public, ce qui permet d’ajuster les consommations pour une meilleure optimisation des factures.

Cette annonce devrait apporter un soulagement bienvenu aux collectivités locales, confrontées à des défis budgétaires croissants, tout en encourageant la transition vers une utilisation plus responsable de l’énergie. La réduction prévue des coûts énergétiques offre également une opportunité précieuse de renforcer la durabilité environnementale dans la région.

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