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Politique

Départementales – Canton de Mèze: Audrey Imbert et Christophe Morgo largement en tête au premier tour

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Audrey Imbert et Christophe Morgo

Les résultats des élections départementales pour le canton de Mèze sont tombés. Ce sont les binômes Imbert-Morgo et Delapierre-Teyssot qui sont qualifiés pour le second tour. À noter que ces élections ont connu une abstention très importante.

Le premier tour des élections départementales se déroulait aujourd’hui. Pour le canton de Mèze, Audrey Imbert et Christophe Morgo arrivent en première position avec 6471 votes, soit 59,62 % des suffrages exprimés. Cédric Delapierre et Laëtitia Teyssot sont aussi qualifiés avec un score de 29,43 %, soit 3194 votes. Enfin, le binôme Adgé-Caussel est éliminé au premier tour, n’ayant reçu que 1188 votes soit 10,95% des suffrages exprimés. 

Les qualifiés : Imbert-Morgo et Delapierre-Teyssot

Audrey Imbert explique : « On est ravi des résultats qui sortent ce soir. Évidemment, il y a un deuxième tour puisque nous n’avons pas eu les 25 % des inscrits. Nous avons été en tête dans toutes les communes hormis Lésigan-la-Cèbe et on espère pouvoir retourner la situation là-bas au deuxième tour. L’abstention est tout de même maîtrisée par rapport à d’autres secteurs, mais elle reste trop grande. Si elle n’avait pas été aussi importante, on aurait été élus ce soir, c’est dommage. »

Cédric Delapierre affirme : « Sur certaines communes, on fait de très bons scores comme plus de 50 %. Il y a aussi une très forte abstention qui est le résultat de la politique menée par le gouvernement de dire que l’on organise l’élection puis qu’on la repousse, qu’on ne l’organise pas… Je pense que ça a démotivé bon nombre de personnes à venir voter. Aujourd’hui, avec Laetitia Teyssot, on appelle à un sursaut pour le second tour. On souhaite mobiliser l’ensemble des électeurs de la droite, pour qu’ils votent et pour faire barrage à la majorité départementale du Parti socialiste. On sera présents au second tour et on fera campagne pour celui-ci. »

Adgé-Caussel éliminés

Pour Jacques Adgé, « on finit troisième avec un score qui n’est pas très bon du tout. C’est décevant et surprenant, mais ça fait parti du système. Effectivement, on se rend compte que les sortants ont été avantagés car la période n’était pas propice, ils ont distribué beaucoup de subventions ces derniers temps. Mais au-delà de ça, il y a deux binômes qui sont qualifiés, on est très déçu de notre score. C’est la démocratie, je ne conteste pas le résultat, la défaite est là. Ce que je trouve dommage, c’est l’énorme abstention. Une élection avec 35 % de votants devraient être annulées. On est dans un pays où la démocratie n’existe plus. À titre personnel, je pense avoir bouclé la boucle et je vais prendre ma retraite définitive. »

Le deuxième tour se déroulera le dimanche 27 juin. Dans ce contexte d’abstention record pour des élections départementales qui se déroulaient en même temps que les régionales, les Français seront attendus plus nombreux dans les urnes.

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France

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Politique

Soutien à l’Ukraine : Macron évoque l’envoi de troupes et la menace nucléaire

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Soutien à l'Ukraine : Macron évoque l'envoi de troupes et la menace nucléaire

Emmanuel Macron détaille sa stratégie face à la crise ukrainienne lors d’une interview télévisée, mettant l’accent sur le soutien à Kiev et la réponse à la menace russe.

Jeudi soir, Emmanuel Macron a pris la parole lors d’une interview diffusée sur TF1 et France 2, détaillant sa stratégie de soutien à l’Ukraine après la signature d’un accord de sécurité et évoquant des propos controversés sur un éventuel envoi de militaires occidentaux. Voici ce qu’il faut retenir de cette intervention cruciale.

Le président français a souligné les enjeux majeurs du soutien à l’Ukraine face à une Russie de plus en plus « menaçante » en Europe. Alors que l’Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé l’accord de sécurité avec Kiev, Macron a abordé plusieurs points cruciaux lors de son entretien.

Interrogé sur la possibilité d’un envoi de troupes au sol, Macron a affirmé que la situation ne le nécessitait pas actuellement, mais il n’a pas exclu cette possibilité. Il a souligné la nécessité de ne pas limiter les options de réponse face à une Russie qui durcit ses positions.

Le président a réaffirmé que la France ne prendrait jamais l’initiative de la guerre contre la Russie, insistant sur son rôle de force de paix. Toutefois, il a averti que la sécurité des Français dépendait de la défaite de la Russie en Ukraine, soulignant les conséquences d’une victoire russe sur la crédibilité de l’Europe.

Emmanuel Macron a également critiqué ceux qui posent des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine, affirmant qu’ils choisissent l’abandon de souveraineté et la défaite. Il a insisté sur l’importance de ne pas être faible face à l’agression russe.

Face à la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine, Macron a assuré que la France était prête à répondre à toute escalade de la part de la Russie, tout en soulignant la responsabilité qui accompagne la possession de l’arsenal nucléaire français.

Enfin, Macron a abordé les efforts pour fournir à l’Ukraine les munitions dont elle a besoin, notant que la production avait été considérablement augmentée. Il a également évoqué la possibilité de financer de nouvelles initiatives pour soutenir Kiev.

Cette interview intervient à un moment crucial, alors que la crise ukrainienne continue de s’intensifier et que les élections européennes se rapprochent. Macron a clairement établi sa position en faveur du soutien à l’Ukraine, marquant ainsi le début de la campagne présidentielle.

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France

L’Assemblée soutient largement l’accord avec l’Ukraine, sans le RN ni LFI

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L'Assemblée soutient largement l'accord avec l'Ukraine, sans le RN ni LFI

Le texte, soutenu par une majorité de députés, suscite des critiques de l’opposition en vue des élections européennes.

L’Assemblée nationale a exprimé mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine, lors d’un vote qui a vu l’abstention du Rassemblement national (RN) et l’opposition de La France insoumise (LFI). Malgré les divergences d’opinions, le texte a recueilli un soutien massif avec 372 voix pour et 99 voix contre, lors de ce scrutin non contraignant.

Le président Emmanuel Macron prendra la parole jeudi dans les journaux télévisés de 20 heures de TF1 et France 2 pour aborder la question de l’Ukraine, ont annoncé les deux chaînes peu après le vote.

Le Premier ministre Gabriel Attal a ouvert les débats en critiquant sévèrement le RN, les Insoumis et les communistes, dénonçant leur attitude face aux risques concrets d’une victoire russe pour la vie quotidienne des Français. Il a affirmé que la France ne se fixait aucune limite face à la Russie et a souligné le caractère décisif du moment actuel dans le conflit.

Tandis que Marine Le Pen a accusé l’exécutif d’instrumentaliser la crise à des fins électoralistes, le ton est monté entre le Premier ministre et les opposants à l’accord. Gabriel Attal a défendu une position ferme face à la Russie, affirmant qu’aucune négociation n’était possible avec Vladimir Poutine.

La gauche a manifesté ses divisions, avec un vote contre de La France insoumise et des communistes, qui ont critiqué le discours « va-t-en-guerre » d’Emmanuel Macron. Les socialistes ont quant à eux voté pour l’accord, tout en critiquant la rhétorique belliciste du président.

À droite, Les Républicains ont apporté leur soutien à l’accord tout en critiquant les tactiques électorales de l’exécutif. Ils ont demandé des actions concrètes en faveur de l’Ukraine, notamment des livraisons d’armes. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a clarifié que les trois milliards d’euros de soutien supplémentaire promis à l’Ukraine en 2024 correspondent à la valeur maximale de l’aide militaire, et non à un simple chèque. Il a également affirmé que l’envoi de troupes au sol combattantes n’était pas à l’ordre du jour.

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