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Marineland et l’État s’affrontent sur le sort des orques captives

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La polémique enfle autour du devenir des cétacés du parc d’Antibes, alors que les solutions de relogement se heurtent à des blocages administratifs.

La tension ne cesse de croître entre les responsables de Marineland et les autorités françaises concernant le sort des deux orques encore présentes dans l’établissement. Le parc, fermé depuis janvier, se retrouve dans une impasse après le refus successif de plusieurs transferts à l’étranger.

Dans un courrier adressé à la ministre de la Transition écologique, la direction du parc a fustigé l’immobilisme des pouvoirs publics, les tenant pour responsables de la situation actuelle. Elle réclame une issue rapide, que ce soit par un nouveau transfert vers le Japon ou une réouverture des négociations avec l’Espagne. La ministre, de son côté, estime que c’est à Marineland de proposer des solutions pour ces animaux dont il a tiré profit pendant des années.

Le président de la République s’est récemment engagé à trouver une issue en collaboration avec les associations de protection animale, évoquant notamment la piste d’un sanctuaire marin. Sea Shepherd, en première ligne sur ce dossier, affirme avoir identifié des sites potentiels en Grèce et se dit prête à financer partiellement un tel projet. L’ONG milite pour une semi-liberté des cétacés, tout en permettant des études scientifiques sur leur comportement.

En attendant une solution définitive, la question des conditions de détention provisoire fait également débat. Une expertise judiciaire a été ordonnée pour évaluer l’état des bassins, que le parc juge inadaptés à long terme. Les soigneurs, quant à eux, ont tenu à rappeler leur engagement quotidien auprès des animaux, certains travaillant sur place depuis plus de trois décennies.

Cette affaire cristallise les tensions entre impératifs économiques, bien-être animal et contraintes réglementaires, dans un contexte où la législation française interdit progressivement la captivité des cétacés à des fins de spectacle.

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