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Culture

Marc Cerrone, l’éternel magicien du dancefloor qui séduit encore après les JO

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Un an après avoir enflammé la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, le pionnier de la disco française continue de rayonner entre scène, collaborations et documentaire.

La cérémonie d’ouverture des JO de Paris a offert une seconde jeunesse à « Supernature », tube planétaire de Marc Cerrone. Un an plus tard, le compositeur, figure majeure de la French Touch, reste omniprésent. Entre concerts, projets musicaux et un documentaire diffusé sur Canal+, l’artiste de 73 ans prouve que son héritage musical n’a pas pris une ride.

Malgré une carrière débutée dans les années 1970, Cerrone n’a jamais quitté les platines. Avec une quarantaine de dates par an, il entretient une relation unique avec son public, toutes générations confondues. Les Jeux Olympiques ont toutefois ravivé son aura, rappelant au grand public l’impact de ce visionnaire qui a révolutionné les dancefloors bien avant l’avènement de l’électro.

Interrogé sur cette renaissance médiatique, il confie avoir ressenti une forme de reconnaissance tardive, comme un retour en grâce après des décennies de succès à l’étranger. « Supernature », sorti il y a près de cinq décennies, conserve une énergie intemporelle. Pour lui, ce morceau était avant tout un cri d’alarme écologique et philosophique, bien en avance sur son temps. Une provocation artistique qui résonne étrangement avec l’ère des intelligences artificielles et de la déshumanisation numérique.

L’expérience des JO a aussi influencé ses choix artistiques. Désormais plus sélectif, il privilégie les festivals aux clubs underground, à l’exception d’Ibiza où il entame une résidence. Sa récente collaboration avec Christine and The Queens, aboutissant à un EP commun, illustre son approche instinctive de la création. Loin des calculs marketing, il prône le plaisir pur, l’échange sans contraintes.

Le documentaire qui lui est consacré retrace le parcours atypique de ce fils d’immigrés italiens, batteur autodidacte devenu star internationale. Son secret ? Une obsession pour l’originalité sonore et une connexion viscérale avec son public. « Je n’ai jamais cherché les projecteurs, juste à faire danser », résume-t-il.

Quant à l’idée de prendre sa retraite, elle ne l’effleure même pas. Tant que la scène et la studio lui procurent de l’émotion, il continuera. La musique n’est pas un métier, mais une passion qui ne s’éteint pas. Et visiblement, le public n’est pas prêt à le laisser partir.

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