Politique
Macron face à la tourmente : un bilan écologique sous tension
Alors que les critiques fusent sur ses reculs environnementaux, le chef de l’État tente de redorer son blason à travers une offensive diplomatique pour la protection des océans.
En pleine tourmente politique, le président français a choisi de mettre en avant son engagement international pour la préservation des mers, lors d’une conférence onusienne organisée à Nice. Face aux accusations de laxisme écologique, il a martelé son refus de « recevoir des leçons », tout en reconnaissant des contradictions dans l’application de ses promesses.
Lors d’une émission spéciale diffusée en prime time, il a défendu avec vigueur les avancées du sommet, qualifiant celui-ci de « succès historique ». Parmi les résultats phares : l’entrée en vigueur prochaine d’un traité international sur la protection des eaux profondes et l’extension des zones marines protégées. Pourtant, ces annonces ont été accueillies avec scepticisme par certaines ONG, qui dénoncent des mesures insuffisantes face à l’urgence environnementale.
Interpellé sur les incohérences de sa politique, comme le maintien du glyphosate ou les assouplissements récents sur les pesticides, le chef de l’État a botté en touche, arguant de la complexité des arbitrages économiques. « Les trois quarts des criées dépendent du chalutage », a-t-il rétorqué, justifiant ainsi des compromis jugés inacceptables par les défenseurs de l’environnement.
Sur la scène internationale, Emmanuel Macron a adopté une posture de leader climatique, fustigeant notamment le retrait américain des engagements environnementaux. Il a également mis en garde contre les risques d’une exploitation minière des fonds marins, tout en préparant une visite symbolique au Groenland pour affirmer la position française.
Mais cette stratégie de communication peine à masquer les contradictions nationales. Les récentes décisions gouvernementales – suspension des aides à la rénovation énergétique, assouplissement des restrictions sur les véhicules polluants – ont suscité l’ire des écologistes. « Où était-il quand l’écologie était sabrée dans le budget ? », a lancé la responsable d’un parti environnementaliste, résumant le sentiment d’abandon des défenseurs de la cause climatique.
Entre volontarisme affiché sur la scène mondiale et reculs nationaux, le président français navigue en eaux troubles, tiraillé entre impératifs économiques et urgences écologiques. Un équilibre fragile qui ne convainc ni ses détracteurs, ni ses alliés traditionnels.
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