Économie
Macron en terre inuite : un soutien européen face aux convoitises sur le Groenland
Le président français effectue une visite historique au Groenland, marquant son opposition aux velléités d’annexion étrangères et son engagement pour la protection de l’Arctique.
Emmanuel Macron devient ce dimanche le premier chef d’État étranger à se rendre au Groenland depuis les déclarations fracassantes de l’ancien président américain Donald Trump sur une possible acquisition de ce territoire autonome danois. Ce déplacement, à l’invitation des autorités locales et du Danemark, vise à affirmer la solidarité européenne face aux pressions géopolitiques et à l’urgence climatique qui frappent la région.
Le Groenland, île stratégique riche en ressources minières et en métaux rares, suscite les convoitises de plusieurs puissances, notamment des États-Unis. La base militaire de Pituffik, située sur son territoire, joue un rôle clé dans le dispositif de défense antimissile américain. Mais les 57 000 habitants, majoritairement inuits, rejettent fermement toute idée de changement de souveraineté. Le Danemark, dont dépend le Groenland, a d’ailleurs réaffirmé à plusieurs reprises que l’île « n’était pas à vendre ».
Au cours de sa visite, le président français abordera trois axes majeurs : la défense de l’intégrité territoriale groenlandaise, le développement économique local et la lutte contre le réchauffement climatique. Il se rendra notamment sur le glacier du mont Nunatarsuaq, où la fonte des glaces s’accélère de manière alarmante. Les récentes vagues de chaleur ont provoqué une disparition record de la calotte glaciaire, soulignant l’urgence d’une action internationale.
Accompagné de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du dirigeant groenlandais Jens-Frederik Nielsen, Emmanuel Macron visitera également la centrale hydroélectrique de Buksefjorden, symbole des investissements européens dans les énergies propres. Bien que le Groenland ne fasse pas partie de l’UE, des discussions sont prévues pour renforcer les coopérations en matière énergétique et environnementale.
Ce voyage contraste fortement avec la récente visite mouvementée du vice-président américain JD Vance, dont les propos critiques envers le Danemark avaient suscité l’indignation. La France, quant à elle, mise sur le dialogue et le respect des populations locales, tout en réaffirmant son intérêt pour l’Arctique, une région de plus en plus disputée.
En marge de cette visite, deux navires français ont récemment mené des manœuvres dans les eaux groenlandaises, témoignant de l’engagement de Paris dans la sécurisation de cette zone stratégique. Une manière de rappeler que l’Europe entend bien peser dans le nouvel équilibre des forces en Arctique.
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