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L’UFC-Que Choisir craint une « hausse massive » des tarifs de l’électricité à partir de 2026

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L'UFC-Que Choisir craint une "hausse massive" des tarifs de l'électricité à partir de 2026

La réforme du marché de l’électricité en France menace de faire grimper les tarifs dès 2026, selon l’UFC-Que Choisir.

L’association UFC-Que Choisir exprime de sérieuses réserves concernant la réforme du marché de l’électricité en France, prévue pour 2026. Cette réforme, négociée discrètement entre le gouvernement et EDF, pourrait entraîner une augmentation significative des tarifs de l’électricité, impactant directement le pouvoir d’achat des consommateurs. Selon l’UFC-Que Choisir, cette hausse pourrait atteindre 19% en moyenne, ce qui équivaudrait à une augmentation de 250 euros par an pour un foyer moyen, si la réforme était appliquée dès maintenant.

L’analyse de l’association repose sur l’observation des prix actuels sur les marchés de gros, en prenant 2025 comme référence. Elle estime que le coût pour un ménage consommant 6.000 kWh par an pourrait augmenter de 17%, soit un surcoût de 233 euros. Ce calcul prend en compte la transition vers un système où l’approvisionnement en électricité se ferait exclusivement via le marché, abandonnant le mécanisme de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique) qui garantissait une part de l’approvisionnement à un coût basé sur la production nucléaire d’EDF.

Cependant, le ministère de l’Économie et des Finances (Bercy) conteste cette vision, affirmant que les calculs de l’UFC-Que Choisir sont biaisés. Selon Bercy, la réforme prévoit un mécanisme de reversement aux consommateurs qui devrait maintenir les tarifs réglementés de vente (TRV) stables à partir de 2026. Le ministère insiste sur le fait que l’approvisionnement lissé sur deux ans permettrait d’atténuer les fluctuations du marché et de garantir une stabilité des prix.

Malgré ces assurances, l’UFC-Que Choisir reste sceptique sur l’efficacité de cette redistribution, soulignant que seule une petite partie de la consommation des ménages serait concernée et que la taxation des bénéfices d’EDF serait insuffisante pour compenser la hausse des tarifs. L’association critique le manque de transparence dans les négociations et déplore que les consommateurs se retrouvent à payer le prix fort sans bénéfice tangible en retour.

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