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Liban : 350 morts dont 24 enfants, des milliers de familles déplacées

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Liban : 350 morts dont 24 enfants, des milliers de familles déplacées

Les frappes israéliennes massives contre le Hezbollah au Liban ont causé 492 morts, attisant les craintes d’un embrasement généralisé dans la région. Cette opération intervient presque un an après l’attaque du Hamas contre Israël, plongeant de nouveau le Moyen-Orient dans une crise aiguë.

Lundi, l’armée israélienne a lancé une offensive d’envergure contre des positions du Hezbollah au Liban, ciblant environ 1.600 sites dans le sud du pays et la vallée de la Bekaa, des zones stratégiques pour cette organisation pro-iranienne. Ce mouvement, qui soutient ouvertement le Hamas dans le cadre du conflit à Gaza, multiplie les tirs de missiles vers Israël. Malgré les contre-attaques israéliennes et la neutralisation de nombreuses cibles, l’ampleur des frappes de lundi a provoqué une véritable tragédie, entraînant la mort de 492 personnes, dont des femmes et des enfants, selon les autorités libanaises.

Sur le terrain, la situation devient de plus en plus critique. Les habitants du sud du Liban fuient en masse vers des zones plus sûres, tandis que les infrastructures civiles et hospitalières subissent de lourdes pertes sous les bombardements. Le Hezbollah, loin de reculer, a revendiqué la poursuite de ses attaques contre Israël, en dépit des lourdes pertes infligées à ses forces.

L’intensification de ces affrontements fait craindre une guerre de grande ampleur au Moyen-Orient. Plusieurs pays et organisations internationales, dont l’ONU, ont appelé à une désescalade rapide, avertissant des risques de conséquences catastrophiques. Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a même évoqué la possibilité d’une « guerre totale » si les violences persistent. Ce sentiment est partagé par des puissances régionales comme la Turquie et l’Iran, qui accusent Israël de vouloir étendre le conflit.

Face à cette crise, Israël reste déterminé à poursuivre ses opérations militaires, déclarant vouloir inverser le rapport de forces dans le nord du pays. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a également exhorté les civils libanais à évacuer les zones de combat, tandis que son homologue libanais, Najib Mikati, dénonce une stratégie de destruction ciblée contre son pays.

Le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait tenir une réunion d’urgence sur la situation cette semaine, à la demande de la France, dans l’espoir de trouver une issue diplomatique avant que la situation ne devienne incontrôlable. Cependant, l’issue de cette crise demeure incertaine, tant les tensions entre Israël, le Hezbollah et leurs alliés régionaux restent vives, avec des implications potentiellement dramatiques pour la stabilité de la région.

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