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Le Japon défend bec et ongles son commerce d’anguilles face à l’UE

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L’archipel nippon rejette catégoriquement toute restriction commerciale sur cette espèce, arguant d’une gestion durable des stocks en Asie.

Le gouvernement japonais a exprimé son ferme désaccord face aux intentions de l’Union européenne de réglementer le commerce international des anguilles. Les autorités nippones estiment que les mesures actuelles de préservation, coordonnées avec plusieurs pays asiatiques, suffisent à garantir la pérennité de l’espèce.

L’anguille japonaise, mets traditionnel apprécié lors des étés chauds, voit sa population décliner depuis des décennies. Les scientifiques pointent du doigt la surpêche, la dégradation des habitats naturels et les barrages hydroélectriques qui entravent leur migration. Malgré son classement comme espèce en danger depuis 2014, le Japon maintient que les captures actuelles ne menacent pas sa survie.

La proposition européenne, qui pourrait aboutir à une inscription à la CITES, suscite des inquiétudes dans l’archipel où ce poisson occupe une place culturelle et économique majeure. Les professionnels du secteur redoutent un impact significatif sur les prix et la disponibilité de ce produit déjà rare.

Le débat soulève des questions complexes sur la protection d’une espèce dont le cycle de reproduction en milieu naturel reste mal compris. Les anguilles naissent en pleine mer avant de migrer vers les eaux douces, un parcours semé d’obstacles qui complique toute tentative de conservation.

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