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Société

Le crédit d’impôt pour les services à domicile dans le viseur du gouvernement

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Un recentrage sur les familles et les personnes dépendantes pourrait être envisagé, au détriment des prestations jugées superflues.

Le dispositif fiscal avantageant les particuliers employant des intervenants à domicile pourrait connaître une profonde refonte. Actuellement, les contribuables bénéficient d’une réduction d’impôt équivalente à 50 % des sommes dépensées pour des prestations telles que le ménage, le jardinage, la garde d’enfants ou le soutien scolaire. Ce mécanisme, dont le coût s’élève à 6,7 milliards d’euros annuels, fait désormais l’objet d’une réflexion dans le cadre de la recherche d’économies budgétaires.

L’exécutif envisagerait de limiter cette aide aux seules situations considérées comme prioritaires : l’accompagnement des jeunes parents et l’assistance aux personnes en perte d’autonomie. Les autres services, qualifiés de « confort », pourraient être exclus du dispositif ou voir leur prise en charge réduite. Cette orientation a été évoquée lors d’échanges parlementaires, où il a été souligné la nécessité d’une meilleure allocation des fonds publics.

Cette réforme s’inscrirait dans une démarche plus large de rationalisation des niches fiscales, dont le nombre et le coût font régulièrement débat. Le gouvernement souhaite visiblement concentrer les aides sur les publics les plus vulnérables, tout en maîtrisant les dépenses de l’État. Les modalités précises de cette évolution devraient être précisées lors de la présentation du prochain projet de loi de finances.

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