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Disparition à Brive: le suspect avoue avoir tué Justine Vayrac, un corps retrouvé

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Quatre jours après la disparition de Justine Vayrac ce week-end à Brive, le suspect a avoué jeudi avoir violé et tué la jeune femme de 20 ans, puis un corps a été retrouvé près de son domicile quelques heures plus tard. 

« Un corps a été retrouvé dans la zone de recherche, pouvant correspondre à la victime disparue. L’identification formelle n’est pas acquise officiellement », a indiqué une source proche du dossier. « Il s’agissait effectivement d’un secteur proche du domicile du mis en cause. »

Lui-même avait indiqué un secteur proche de chez lui pour la recherche du corps de la jeune femme, mère d’un enfant de deux ans et demi, après avoir avoué son viol et son meurtre à la fin de sa garde à vue, avait-on appris de sources proches du dossier.

Depuis lundi soir, 80 policiers et gendarmes fouillaient les environs de la ferme où vit le suspect, à Beynat, à une vingtaine de kilomètres de Beynat, et ils avaient déjà découvert des traces de sang dans sa chambre ainsi que dans sa voiture.

Ils avaient également découvert le sac à main de Justine Vayrac « calciné à proximité » de chez lui, avait indiqué mercredi à la presse la procureure de Brive, Emilie Abrantes.

Le suspect, un jeune agriculteur de 21 ans, selon des témoignages de proches rencontrés par un correspondant à Beynat, doit être présenté jeudi à un juge d’instruction à Limoges, où le procureur tiendra une conférence de presse à 18h30.

Une « connaissance »

Il est membre du club de football de ce bourg rural d’environ 1.300 habitants, et s’est même rendu dimanche au match disputé par son équipe, quelques heures après la disparition de Justine Vayrac, mais n’est pas entré en jeu, a indiqué un membre du club qui a requis l’anonymat.

La jeune femme, originaire de Tauriac, dans le département voisin du Lot, avait disparu dimanche matin, vers 04h00, près d’une boîte de nuit de Brive, « La Charrette », où elle passait la soirée avec des amis.

Le groupe avait d’abord passé un moment dans un bar de la ville, « Le Local », où Justine Vayrac était « un visage familier » selon les propriétaires.

« Nous n’avons rien vu d’alarmant. Sinon, nous serions intervenus. C’était une soirée comme une autre », ont-il raconté à un correspondant.

La suite de la soirée est un peu plus floue, mais, selon plusieurs sources, Justine Vayrac se serait sentie mal en discothèque après avoir bu quelques verres d’alcool et aurait décidé de partir dormir dans sa voiture.

C’est à ce moment-là qu’elle a croisé la route du suspect, une « connaissance » selon un ami de la jeune femme qui l’a laissée avec lui puis est reparti dans la boîte de nuit.

Près d’une heure après, il ne la voit plus dans la voiture. Il appelle cette « connaissance » qui lui répond « qu’il était parti car Justine se sentait mieux ».

Quelques heures plus tard, il lui dit que Justine l’avait prévenue qu’elle était avec un autre ami, mais la jeune femme n’a plus donné de nouvelles à son compagnon depuis 02h00 du matin, ce qui a alarmé ses amis.

La mère de Justine Vayrac s’était inquiétée de ne pas avoir de nouvelles depuis dimanche car elle entretient des relations « fusionnelles » avec sa fille qui « habite à 50 mètres de chez elle », avait-elle expliqué en début de semaine à un correspondant.

En outre, le soir de sa disparition, « son nouveau petit copain l’attendait », avait-elle également indiqué.

Justine Vayrac suivait une formation à Brive pour devenir aide-soignante, selon un élu municipal de la commune.

Elle était séparée du père de son enfant, qui habite à Toulouse, mais les choses entre eux se passaient « bien », selon sa mère, et elle avait la garde du petit garçon.

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Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue

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Élève frappée à Paris : l'institutrice placée en garde à vue

Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.

Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.

Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.

De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

Les recherches pour localiser Lina, adolescente de 15 ans disparue en septembre 2023 à Plaine (Bas-Rhin), ont repris mercredi pour une deuxième journée dans le secteur de Saulx en Haute-Saône, selon des sources de la gendarmerie.

Après des recherches infructueuses la semaine dernière dans les Vosges, les opérations ont repris mardi dans une forêt de Haute-Saône, située à plus de 130 km du lieu de disparition initial de Lina. Ces nouvelles recherches, mobilisant 90 gendarmes, se poursuivent dans le même secteur mercredi, appuyées par une unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS) de l’Armée de terre, qui se concentre sur la recherche de corps enfouis.

Les gendarmes sont arrivés sur le site exploré vers 6h50 mercredi matin, avec quelques journalistes présents à proximité, bien que l’accès à la zone soit restreint. Avant 9h00, des gendarmes en treillis se sont réunis pour faire le point sur les opérations avant de se disperser pour la journée.

Le maire de Saulx, village de 900 habitants à 15 km de Vesoul, a déclaré avoir été informé lundi soir du déploiement de la gendarmerie, sans en connaître le motif exact. La zone fouillée fait partie de la forêt communale de 220 hectares, avec environ 100 hectares actuellement explorés.

Lina a disparu le 23 septembre 2023 en fin de matinée. Elle avait quitté son domicile de Plaine pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres, afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré plusieurs battues, aucune trace de l’adolescente n’a été retrouvée. Elle aurait célébré ses 16 ans le 10 août.

L’enquête a progressé le 26 juillet avec la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, retrouvée près du lieu de sa disparition. Le conducteur, un homme de 43 ans, s’est suicidé le 10 juillet à Besançon, laissant des écrits où il exprime son désespoir et son incapacité à se contrôler. Cet homme devait comparaître pour deux vols avec violence commis en août 2023.

Les autorités continuent de rechercher des indices pour résoudre cette affaire complexe et apporter des réponses à la famille de Lina.

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Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d’une voiture dans le Sud

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Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d'une voiture dans le Sud

La voiture contenant l’ADN de Lina, adolescente disparue en Alsace en 2023, a été retrouvée dans le sud de la France, marquant une avancée significative dans l’enquête.

La voiture dans laquelle l’ADN de Lina a été détecté a été localisée dans le sud de la France, selon une source proche de l’enquête. Aucune arrestation ou garde à vue n’a été effectuée à ce stade.

Après dix mois d’investigations, la procureure de Strasbourg, Yolande Renzi, a annoncé cette avancée majeure. Le véhicule volé, recherché depuis qu’il a été identifié près du lieu de la disparition de Lina, a été envoyé à l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Les analyses ont confirmé la présence de l’adolescente à l’intérieur.

La procureure a souligné que les investigations se poursuivent pour comprendre comment Lina est montée dans ce véhicule. Lina, 15 ans, a disparu le 23 septembre 2023 alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de chez elle à Plaine (Bas-Rhin).

« C’est une avancée majeure », a déclaré Me Matthieu Airoldi, avocat de Fanny Groll, la mère de Lina, ajoutant sa confiance en l’enquête. Marylène Correia, avocate du père de Lina, a exprimé un mélange d’espoir et d’interrogations quant à la localisation et aux circonstances entourant la disparition de Lina.

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