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Le coronavirus empêche la Catalogne de danser, et inquiète pour la finale de l’Euro-2020

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Le très contagieux variant Delta du coronavirus continue de contrecarrer la reprise des activités dans le monde entier, avec un retour des restrictions samedi en Catalogne, au moment où les inquiétudes se font croissantes avant la finale de l’Euro-2020 dimanche à Londres.

Face à la hausse « exponentielle » des cas de Covid-19 enregistrée depuis plusieurs jours, principalement chez les jeunes, la région autonome du nord-est de l’Espagne réimpose des restrictions.

« La situation épidémiologique en Catalogne est extrêmement compliquée », a expliqué mardi Patricia Plaja, porte-parole du gouvernement catalan, car « le nombre des cas croît à un rythme exponentiel, très supérieur à ce que nous pouvons tolérer ».

Conséquences: les discothèques et autres lieux de divertissement nocturnes vont devoir garder portes closes et il faudra présenter un test antigénique ou PCR négatif, ou être vacciné, pour participer à des évènements en plein air réunissant plus de 500 personnes.

Comme la Catalogne, les Pays-Bas replongent dès samedi matin dans les restrictions après une multiplication par sept des contaminations quotidiennes en une semaine, pour atteindre 7.000 nouveaux cas vendredi.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a notamment ordonné la fermeture des boîtes de nuit, et des restaurants à minuit.

Au moment où Catalans et Néerlandais doivent quitter les pistes de danse pour une durée indéterminée, les Français ont retrouvé vendredi les joies des soirées en boites de nuit pour la première fois depuis mars 2020, non sans quelques cafouillages.

« Ce soir, ça va être magique », confie Laurent, cadre dirigeant de 48 ans arrivé avant minuit à la salle parisienne du Sacré pour être sûr d’être l’une des 300 personnes autorisées. « C’est comme si on était des ressorts coincés depuis longtemps, et là ça va lâcher ».

Pass sanitaire « laborieux »

Sauf que la nécessité de présenter un pass sanitaire a parfois bloqué des fêtards devant la porte. Soit parce qu’ils en étaient dépourvus, soit parce que des agents de sécurité comme au Sacré refusent les captures d’écran de test négatif, par peur de falsification. En l’absence de QR code, ils exigent un courriel du laboratoire avec le résultat.

Mais « c’est laborieux, en plus c’est difficile de scanner les QR codes dans la nuit », constatent les cinq vigiles de la boite de nuit bordelaise (sud-ouest) le Monseigneur, où des policiers en civil sont passés vers 02h00 du matin (OOH00 GMT) pour vérifier le déroulement des contrôles.

Le gouvernement français a décidé qu’il fallait présenter une preuve de vaccination complète depuis au moins 14 jours, un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures, ou une preuve d’une contamination au Covid-19 entre six mois et quinze jours plus tôt.

Reste à savoir si cette réouverture va résister faux assauts du variant Delta, en passe d’être majoritaire en France –le président Emmanuel Macron doit faire une allocution lundi soir sur la situation sanitaire– comme quasiment partout ailleurs dans le monde.

Ce variant apparu initialement en Inde est le plus contagieux répertorié depuis l’apparition de la pandémie début 2020. Il provoque des flambées épidémiques en Asie et en Afrique et fait remonter le nombre de cas en Europe et aux Etats-Unis.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, le « monde est à un point dangereux dans cette pandémie ».

Dans ce contexte, la perspective d’un rassemblement de 65.000 supporters de football dans le stade de Wembley à Londres dimanche soir pour la finale de l’Euro-2020 entre l’Angleterre et l’Italie suscite de vives inquiétudes.

Et encore davantage les festivités de la « troisième mi-temps », hors du stade, dans un pays où la quasi totalité des restrictions ont été levées mais que le variant Delta n’épargne pas, loin de là (près de 30.000 nouveaux cas par jour au Royaume-Uni sur la semaine écoulée).

Selon les résultats provisoires d’une étude de l’Imperial College London et d’Ipsos Mori publiés jeudi, les hommes ont été pour la première fois plus nombreux que les femmes à être testés positifs en Angleterre. Ses auteurs ont évoqué comme possible explication les rassemblements pour regarder les matches de l’Euro.

Les dernières restrictions anticoronavirus doivent disparaître d’Angleterre le 19 juillet et, à partir du 16 août, les adultes considérés comme cas contacts mais totalement immunisés depuis au moins deux semaines, n’auront plus à s’isoler pendant dix jours.

Etre vacciné, un must

L’Argentine a prolongé vendredi ses restrictions sanitaires jusqu’au 6 août. La fermeture des frontières est maintenue mais le nombre d’Argentins et de résidents autorisés à entrer dans le pays a été augmenté.

Rétablissement de contraintes aussi en Thaïlande, dont un couvre-feu à Bangkok. Dès lundi, les déplacements inutiles seront interdits et les gens devront rester chez eux de 21 heures à 4 heures du matin.

Etre vacciné avant août est désormais un must dans l’armée lettone, sous peine pour les militaires de perdre leur emploi. Et être immunisé le sera aussi à partir du 14 juillet pour tout voyageur souhaitant se rendre sur l’île méditerranéenne de Malte.

« Nous serons le premier pays en Europe à prendre cette mesure », a relevé vendredi le ministre maltais de la Santé.

La liste des vaccins disponibles compte un nouvel arrivant depuis vendredi: Cuba a autorisé l’usage d’urgence de son vaccin Abdala, premier d’Amérique latine contre le Covid-19 et qui représente une lueur d’espoir pour ce pays et pour la région qui n’arrivent pas à bloquer la pandémie.

Elle a fait au moins 4.013.756 morts dans le monde depuis l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi à partir de sources officielles vendredi en milieu de journée. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, avec 606.806 décès pour 33.812.977 cas recensés.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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